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Burkina/Journée de la radio : Trois journalistes primés pour leurs œuvres en faveur de la cohésion sociale
Ouagadougou, 13 fév. 2025 (AIB)- Trois journalistes de radios communautaires ont été primés jeudi, lors de la célébration de la journée mondiale de la radio, organisée par la Fondation hirondelle, par leurs œuvres en faveur de la cohésion sociale et de la résilience. La Fondation hirondelle en partenariat avec ses partenaires a célébré ce jeudi 13 février 2025 à Ouagadougou, la journée mondiale de la radio sous le Thème « Radio et changements climatiques ». Pour l’occasion, trois journalistes issus des radios communautaires ont été distingués par la qualité de leurs productions, en faveur de la cohésion sociale et de la mobilité pastorale apaisée.Ainsi, le 1er prix a été remporté par la journaliste, Aminata Gambi de la radio La voix du Soum, à travers son magazine de fulfuldé de 30 mn intitulé : « Emission sur la cohésion sociale entre éleveurs déplacés internes et populations à Djibo ».Cette lauréate a reçu une attestation, du matériel de travail d’une valeur de 300 000 FCFA et la somme de 60 000 FCA. Le 2e prix a été décerné au journaliste Sapielma dit Jacques Soulama de la radio Arc FM avec son magazine de 40 mn dont son œuvre s’intitule : « Agropastoralisme apaisé à Niangoloko ». M. Soulama est reparti avec une attestation, du matériel de production d’une valeur de 200 000 FCFA et la somme de 40 000 FCFA.Quant au 3e prix, il est revenu à Haoua Maïga de la radio La Voix du Soum pour son magazine de 45 mn : « Emission prévenir les conflits agropastoraux à Djibo. Elle a obtenu également une attestation, du matériel d’une 100 000 FCFA et la somme de 20 000 FCFA. Le prix spécial femme a été aussi octroyé à la journaliste Aminata Gambi de la radio La voix du Soum qui la recompense d’une enveloppe de 20 000 FCFA. Le représentant du ministre en charge de la Communication, Michel Saba, a salué le travail abattu par les professionnels des médias, dans des conditions difficiles pour soutenir la résilience des populations. M. Saba par ailleurs chargé de mission dudit département, a précisé que les journalistes à travers leurs émissions et productions fournissent des informations de qualité aux Burkinabè sur toute l’étendue du territoire national.« Nous félicitons les acteurs des médias qui travaillent dans ce registre. C’est l’occasion pour nous également de féliciter également le studio Yafa dans la production des contenus et tout ce qu’il abat comme travail pour soutenir la radio »,a-t-il soutenu. Il a fait remarquer que dans ce contexte de crise sécuritaire, son département a besoin des médias pour accompagner les initiatives du gouvernement pour renforcer la résilience des populations. Michel Saba a par ailleurs expliqué qu’il s’agit de faire en sorte que le dialogue soit une réalité par le biais des médias dans les confins du Burkina Faso.Le concours a eu le soutien du projet Mobilité pastorale transfrontalière apaisée et Stabilité sociale au Sahel (MOPSS) et de l’Organisation néerlandaise de développement (SNV).Son coordonnateur Amadi Coulibaly a indiqué que l’objectif principal du projet est de contribuer à la cohésion sociale des communautés pastorales et agropastorales entre les zones transfrontalières entre le Burkina-Mali-Niger, Benin-Burkina-Ghana-Togo, Côte d’Ivoire -Mali, Bénin-Burkina-Niger.M. Coulibaly a signalé que la radio demeure un outil important pour l’information et la sensibilisation des populations.« Nous avons organisé ce concours radiophonique au profit des journalistes pour les encourager avec des prix, afin qu’ils fassent en sorte que leurs productions n’enveniment pas le problème qui existe déjà entre les éleveurs pasteurs et les autres catégories d’utilisateurs des ressources naturelles, mais au contraire que leur émission puissent sensibiliser les populations sur l’importance de la mobilité pastorale et la nécessité qu’elle se pratique de façon apaisée. », a-t-il dit. Il a rappelé que le programme MOPSS qui est à l’origine de ce concours est mis en œuvre par SNV et ses partenaires que sont : le Réseau Billital Maroobé (RBM), l’Association pour la Promotion de l’Elevage au Sahel et en Savane (APESS), le Réseau des Organisations Paysannes et des Producteurs Agricoles de l’Afrique de l’Ouest (ROPPA), le Hub Rural et CARE Danemark avec le financement de l’Agence Suédoise de Coopération Internationale au Développement (Asdi), la Direction du développement et de la coopération Suisse (DDC) et l’Agence danoise pour le développement international (DANIDA).La représentante de la Fondation hirondelle au Burkina, la coordonnatrice de projets, Mouniratou Lougué a souligné que le studio Yafa est un média de la Fondation qui fournit depuis 2018 des informations et des espaces de dialogues sur la vie sociale et politique du pays. A l’écouter, cela se fait à travers des programmes multimédias radio, télés et vidéo dédiés aux jeunes, aux femmes et personnes vulnérables.Mme Lougué a assuré que les émissions sont réalisées, entre autres, en mooré, en dioula, en fulfulde et en gulmachema et diffusés par un réseau de 38 radios partenaires.A cette célébration mondiale de la radio, Studio Yafa a choisi de présenter à l’ensemble de ses partenaires sa certification Journalism Trust Initiative (JTI) obtenu le 31 octobre 2024, par ailleurs une convention a été signée avec la radio Loudon de Sapouy, dans la province du Ziro et une visite guidée des locaux a mis fin à la cérémonie.
Agence d’information du Burkina
NO/ATA