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<p>Le ministre de l&rsquo;Enseignement secondaire, de la Formation professionnelle et technique, Dr Boubakar Savadogo, était face au Premier ministre, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, ce samedi 15 février 2025, dans le cadre de l&rsquo;évaluation du contrat d&rsquo;objectifs assigné à son département. À l&rsquo;issue de cet exercice, il s&rsquo;est exprimé devant la presse pour dresser le bilan et présenter les perspectives de son ministère.</p>
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<p>Dr Boubakar Savadogo a salué l&rsquo;engagement de ses collaborateurs, qui ont multiplié les efforts pour que les objectifs fixés soient atteints. Leur engagement a permis d&rsquo;atteindre une performance de 82 %.</p>
<p>À l&rsquo;entendre, ce résultat est très satisfaisant, compte tenu du fait que c&rsquo;est un nouveau ministère.</p>
<p>Parmi les avancées majeures, le ministre a relevé trois indicateurs clés. Il s&rsquo;agit notamment de l&rsquo;augmentation du taux de jeunes bénéficiant de l&rsquo;enseignement et de la formation professionnelle, atteignant 100 % des objectifs fixés, de la réalisation des référentiels et documents cadres, qui ont également atteint 100 % de mise en œuvre, et des autres activités moins avancées, en raison de lenteurs administratives et de la clarification des tutelles entre partenaires, mais qui seront finalisées en 2025.</p>
<p>Le chef du département de la Formation professionnelle et technique a ensuite détaillé la stratégie de son ministère pour transformer le paysage éducatif du Burkina Faso.</p>
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<figure class="spip_doc_inner"> <a href="https://lefaso.net/IMG/jpg/whatsapp_image_2025-02-15_at_15.31_12.jpg" class="spip_doc_lien mediabox"> <img src="https://lefaso.net/local/cache-vignettes/L500xH337/whatsapp_image_2025-02-15_at_15.31_12-82336.jpg?1739636624" width="500" height="337" alt="" /></a><br />
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<p>« Nous nous sommes fixé pour ambition, en accord avec les instructions du Chef de l&rsquo;État, d&rsquo;orienter à l&rsquo;avenir au moins 60 % des élèves du secondaire vers l&rsquo;enseignement technique et la formation professionnelle. Aujourd&rsquo;hui, ce taux est seulement de 5 %. Nous voulons donc totalement inverser la tendance », a-t-il déclaré.</p>
<p>Le ministre a précisé que cette transformation ne signifie pas un abandon de l&rsquo;enseignement général, mais plutôt une orientation des apprenants vers les disciplines scientifiques afin de préparer une masse critique de scientifiques burkinabè pour accompagner l&rsquo;industrialisation et la transformation économique du pays.</p>
<p>Ces orientations s&rsquo;inscrivent dans une dynamique de modernisation du système éducatif burkinabè, avec pour objectif de mieux répondre aux besoins du marché de l&#8217;emploi et de contribuer au développement économique national.</p>
<p><strong>DCRP/Primature</strong></p>
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