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<p>Débutée le jeudi 13 février dernier, l&rsquo;évaluation au titre de l&rsquo;année 2024 de la mise en œuvre des contrats d&rsquo;objectifs des membres du Gouvernement par le Premier ministre, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, s&rsquo;est achevée dans la soirée de ce samedi 15 février 2025. C&rsquo;est un motif de satisfaction qui s&rsquo;est dégagé de cet exercice, au regard de la performance moyenne de 88,33 % enregistrée.</p>
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<p>Conformément au décret portant normes d&rsquo;élaboration des programmes et rapports d&rsquo;activités dans les structures de l&rsquo;administration publique, le Premier ministre, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, a assigné à chaque ministre un contrat d&rsquo;objectifs au titre de l&rsquo;année 2024.</p>
<p>Ces contrats d&rsquo;objectifs qui mettent l&rsquo;accent sur les orientations du Chef de l&rsquo;État, le Capitaine Ibrahim Traoré, et les priorités du Gouvernement, ont été évalués par le Premier ministre, selon la logique de la gestion axée sur les résultats.</p>
<p>À l&rsquo;issue de cette évaluation qui a concerné l&rsquo;ensemble des ministres, le Premier ministre Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo a dressé le bilan de cet exercice qu&rsquo;il a qualifié de « très important ».</p>
<p>L&rsquo;exercice a permis de dégager une performance moyenne de 88,33 %, « ce qui signifie que les lignes ont bougé et qu&rsquo;il y a eu des actions positives qui ont été menées et des réformes importantes qui ont été opérées ».</p>
<p>Nonobstant cette performance globale, le Chef du Gouvernement ne s&rsquo;inscrit pas dans l&rsquo;autosatisfaction, parce que » les légitimes aspirations du peuple burkinabè sont énormes et les attentes sont importantes ».</p>
<p> « Il faut qu&rsquo;on travaille véritablement à être à la hauteur de ses aspirations et surtout à être à la hauteur des aspirations du Chef de l&rsquo;État », a-t-il insisté.</p>
<p>C&rsquo;est la raison pour laquelle le Chef du Gouvernement a instruit les ministres de poursuivre la dynamique enclenchée en 2024 et de l&rsquo;amplifier en 2025, avec pour mot d&rsquo;ordre la célérité et l&rsquo;efficacité.</p>
<p>« Au-delà des chiffres affichés dans la réalisation des contrats d&rsquo;objectifs, ce que les populations demandent, ce sont des résultats concrets en termes d&rsquo;impact sur leur quotidien. C&rsquo;est de faire en sorte que la mise en œuvre de ces contrats d&rsquo;objectifs, au-delà des chiffres, impacte positivement et significativement le quotidien des populations burkinabè. C&rsquo;est ce à quoi nous avons engagé les ministres, sur la base du contrat d&rsquo;objectifs 2025. La recherche de la célérité passe aussi par un changement d&rsquo;approches sur un certain nombre de questions », a-t-il expliqué.</p>
<p>À cet effet, il a pris pour exemple la réalisation des infrastructures, où « le mot d&rsquo;ordre qui a été donné est de faire en sorte que les prestataires et les entreprises qui sont attributaires des marchés d&rsquo;exécution des chantiers comprennent qu&rsquo;il faut qu&rsquo;on change de cadence ».</p>
<p> « Il n&rsquo;est plus question de se complaire dans des rythmes de travail qui se passent juste en journée et la nuit, les chantiers sont au repos. Les chantiers doivent travailler 24 h/24 pour réduire les délais d&rsquo;exécution des différents marchés de construction partout où techniquement cela est possible. Il va falloir qu&rsquo;en 2025, on rentre dans cette cadence de travail, parce que nous savons que les besoins sur le terrain sont énormes et surtout qu&rsquo;il y a des besoins qui relèvent de l&rsquo;urgence auxquels il va falloir répondre », a-t-il insisté.</p>
<p>Dans la dynamique de recherche d&rsquo;un mieux-être pour les Burkinabè, le Premier ministre a annoncé que le mot d&rsquo;ordre donné aux chefs de départements ministériels est que leurs performances soient améliorées au cours de l&rsquo;année 2025, et que cette amélioration se ressente dans le quotidien des populations des villes et des campagnes.</p>
<p>« Ce sont les instructions, les orientations et la vision du Chef de l&rsquo;État, et nous allons tout mettre en œuvre pour que 2025 soit une année d&rsquo;amélioration significative de ces performances », a-t-il conclu.</p>
<p>À noter que cette évaluation sera assortie d&rsquo;un rapport soumis à l&rsquo;appréciation du Président du Faso.</p>
<p><strong>DCRP/Primature</strong></p>
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