<p><strong>Niger: « À l’issue de ces assises, on doit adopter une charte qui va régir la transition » (président de sous-commission)</strong></p>
<p>Niamey, 17 février 2025 (AIB) – Le président de la sous-commission « Paix, sécurité, réconciliation nationale et cohésion sociale », Idi Ango Omar, a indiqué ce lundi au micro de l’AIB qu’une charte de transition sera adoptée à l’issue des assises nationales du Niger. Cette charte aura pour objectif de régir la transition, fixer sa durée et établir les différentes institutions.</p>
<p>« À l’issue de ces assises, on doit adopter une charte de transition qui devra permettre de régir la transition, de fixer sa durée et d’établir toutes les institutions », a-t-il affirmé.</p>
<p>Il a rappelé que le Niger a connu une gouvernance catastrophique ces dernières années. Après les événements du 26 juillet 2023, qui ont porté au pouvoir le Conseil national pour la sauvegarde de la Patrie (CNSP) dirigé par le général de brigade Abdourahamane Tiani, les attentes des populations sont très fortes.</p>
<p>« Nos populations attendent des résolutions fortes de ces assises pour éradiquer tous les maux qui minent notre société, notamment la corruption », a-t-il assuré.</p>
<p>Le Niger, qui a formé la Confédération des États du Sahel (AES) avec le Mali et le Burkina Faso, est confronté depuis plusieurs années à des problèmes d’insécurité.</p>
<p>« Ce que nous recherchons, dans le cadre de notre pays et de l’AES, c’est de mettre en place des institutions fortes pour combattre l’insécurité, créer les conditions d’une stabilité durable et garantir l’équité nécessaire à la lutte contre la corruption », a confié Idi Ango Omar.</p>
<p>Trois jours après l’ouverture officielle des assises nationales, il a informé que sa sous-commission a épuisé l’examen des quatre sous-thèmes qui lui avaient été soumis.</p>
<p>« Nous allons entamer la phase de rédaction et de synthèse, qui sera présentée en séance plénière », a-t-il précisé.</p>
<p>Selon lui, les participants manifestent un véritable engagement à débattre des différents sujets.</p>
<p>« Ils ont insisté pour que les vérités soient dites, que rien ne soit occulté, afin que l’on sache quels types d’hommes il faut pour diriger les prochaines institutions », a-t-il révélé.</p>
<p>Agence d’information du Burkina<br />
WUROTEDA Ibrahima SANOU<br />
Envoyé spécial au Niger</p>
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