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Sissili : Un consortium d’ONG organise des journées portes ouvertes sur l’éradication de l’excision

<p>BURKINA-SISSILI-EXCISION-ERADICATION<&sol;p>&NewLine;<p>Sissili &colon; Un consortium d’ONG organise des journées portes ouvertes sur l’éradication de l’excision<&sol;p>&NewLine;<p><strong>Léo&comma; 15 fév&period; 2025 &lpar;AIB&rpar;-Un consortium d’ONG du Togo&comma; du Ghana et du Burkina Faso avec l’appui technique et financier du ministère Allemand de coopération &lpar;BMZ&rpar; et l’ONG Intact&comma; a organisé du 15 au 16 février 2025 à Anié au Togo&comma; des journées portes ouvertes pour l’éradication du phénomène transfrontalière de l’excision&comma; sous le thème &colon; « Stratégies pour finir avec l’excision »&period;<&sol;strong><&sol;p>&NewLine;<p>Les journées portes ouvertes pour l’éradication du phénomène transfrontalière de l’excision au Togo- Burkina- Ghana&comma; tenues du 15 au 16 février 2025 à Anié au Togo&comma; ont été placées sous la présidence du préfet de Anié&comma; le colonel Souley Abdrahamane&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Elles ont également connu la présence des députés de la région du Plateau Central&comma; Audin Eké Kouakou et Adjola Abalo Emmanuel&comma; de la présidente de l’ONG Intact&comma; Christa Mueller ainsi que le Haut- commissaire de la province du Koulpelogo&comma; Saïdou Ouédraogo&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Dans la province de la Sissili&comma; l’association « sanga douan ne pour le développement »&comma; est la structure de mise en œuvre du projet transfrontalier de lutte contre l’excision au Burkina&comma; Ghana et Togo&period;<&sol;p>&NewLine;<p>« En vue d’endiguer la pratique avilissante de l’excision nos gouvernants ont voté des lois et pris des mesures pour l’interdire »&comma; a indiqué le coordinateur de l’ONG OREPSA&comma; Bomh Sougouli&comma; par ailleurs point focal de lutte contre le phénomène transfrontalier de l’excision&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Selon lui&comma; ces mesures ont permis de réduire un tant soit peu la pratique&period;<&sol;p>&NewLine;<p>« Cependant la pratique a continué dans la clandestinité de part et d’autre des frontières profitant des mouvements transfrontaliers et d’interpénétration des populations parmi lesquelles s’infiltrent les praticiens  de l’excision pour opérer »&comma; a relevé Bomh Sougouli&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Le coordinateur de l’ONG OREPSA&comma; a ajouté qu’au regard de cette situation&comma; l’ONG INTACT et ses partenaires à travers le projet «Eradication des mutilations génitales féminines dans la région frontalière du Ghana&comma; Burkina Faso et Togo »&comma; ont défini des stratégies idoines pour la stopper&period;<&sol;p>&NewLine;<p>De l’avis de M&period; Sougouli&comma; la mise en œuvre des activités du projet a permis d’engranger des résultats à la hauteur des attentes du partenaire technique&period;<&sol;p>&NewLine;<p>« Il ressort que 111 exciseuses et 127 gardiens de la tradition se sont reconvertis en acteurs de lutte »&comma; a-t-il noté&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Il a poursuivi que sur 453 villages&comma; 446 ont été libérés de l’excision grâce à l’appui de ces exciseuses et gardiens de la tradition reconverties en animateurs et animatrices endogènes&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Le coordinateur de l’ONG OREPSA&comma; a exprimé sa gratitude aux autorités administratives et traditionnelles particulièrement au préfet d’Anié&comma; pour sa disponibilité et son engagement à soutenir leurs actions&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Bomh Sougouli a rendu un hommage à la présidente de l’ONG INTACT&comma; Christa Müller pour ses œuvres bienfaisantes&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Le Haut-commissaire de la province du Koulpelogo&comma; Saïdou Ouédraogo&comma; a indiqué que malgré l’adoption et l’application des textes et lois&comma; la mise en place d’un comité national de lutte contre les mutilations génitales aux Burkina Faso des cas persistent et perdurent&period;<&sol;p>&NewLine;<p>« Il s’avère impérieux pour les trois pays d’unir leurs actions au niveau des frontières pour mettre fin à cette pratique »&comma; a- t- il reconnu&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Le Haut-commissaire a invité l’ensemble des acteurs à travailler à pérenniser les acquis du projet afin d’éradiquer dans un avenir très proche la pratique de l’excision dans nos communautés respectives&period;<&sol;p>&NewLine;<p>M&period;Ouédraogo&comma; a rassuré les uns et les autres que l’administration de la province du Koulpelgo ne ménagera aucun effort pour œuvrer dans cette lutte&period;<&sol;p>&NewLine;<p>La cérémonie a pris fin par l’enterrement du matériel ayant servi à l’excision et la lecture de la déclaration officielle d’abandon de la tradition par les exciseuses&comma; gardiens de la tradition reconvertis et les victimes&period;<&sol;p>&NewLine;<p><strong>Agence d’information du Burkina<&sol;strong><&sol;p>&NewLine;<p><strong>OAN&sol;hb&sol;yo<&sol;strong><&sol;p>&NewLine;<p> <&sol;p>&NewLine;<p> <&sol;p>&NewLine;<p> <&sol;p>

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