La province des Banwa à l’heure de la culture du blé et de la pomme de terre
Solenzo, 23 février 2025 (AIB) – L’offensive agricole est en marche à Solenzo, où le sol est favorable à la culture de la pomme de terre et du blé.
Ce dimanche 23 février 2025, l’AIB a visité les champs de deux producteurs afin de constater de visu l’évolution de ces cultures.
Dans le champ de Thomas Coulibaly, on découvre une parcelle d’environ 0,25 hectare emblavée en blé et en pleine maturation.
Les épis, semblables à de hautes herbes poussant dans les zones marécageuses, renferment en réalité une précieuse source alimentaire contre la faim, selon Thomas Coulibaly, qui expérimente pour la première fois la culture du blé.
Quant à Michel Coulibaly, qui a également expérimenté le blé et la pomme de terre, il affiche un sourire satisfait en montrant son champ de blé arrivé à maturité.
Il désigne l’étendue de sa parcelle et évoque son expérimentation de la pomme de terre, dont certains tubercules sont déjà visibles.
« Au début, j’avais des doutes, mais la terre de Solenzo est bien adaptée à la culture du blé et même de la pomme de terre. Regardez par vous-même, le champ est prometteur. Cela me donne du courage pour en faire davantage après cette récolte », a confié Michel Coulibaly au milieu de son champ.
Selon lui, les agents agricoles lui rendent régulièrement visite pour prodiguer des conseils et assurer le suivi. « Thomas et moi avons emblavé au total un demi-hectare de blé, mais si le rendement est bon cette année, je compte en cultiver un hectare à moi seul pendant l’hivernage », a-t-il ajouté.
Pour la pomme de terre, il explique avoir exploité une petite portion de terre afin d’acquérir de l’expérience avant de se lancer pleinement dans cette production.
Concernant les difficultés rencontrées, Michel Coulibaly souligne l’apparition de chenilles, mais grâce aux traitements chimiques, les cultures se portent bien, aussi bien sur son champ que sur celui de Thomas.
« Je demande au Président du Faso de nous aider à mieux produire cette culture qui nous fournit du pain, des spaghettis et même de la bouillie pour nos familles. À Solenzo, nous disposons de vastes terres pour cultiver du blé », a-t-il plaidé.
Pour la période de la récolte, ces deux producteurs attendent les instructions des services agricoles, car, selon eux, l’État se serait engagé à acheter les productions après la moisson.
Agence d’information du Burkina
SO/ata
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