FESPACO 2025 : le film « Kabri i manz salad » projeté au profit des blessés de guerre
Ouagadougou, 27 fév. 2025 (AIB) – À l’initiative du ministre en charge de la Culture, Pingdwendé Gilbert Ouédraogo, le court-métrage Kabri i manz salad du Réunionnais Nicolas Sery, ainsi que trois autres films en compétition au FESPACO, ont été projetés jeudi au profit des blessés de guerre au camp Sangoulé Lamizana.
Selon le ministre d’État en charge de la Défense, le général Célestin Simporé, c’est « grâce à la vaillance de ces combattants, leur courage et leur sacrifice que le FESPACO et d’autres événements culturels se tiennent dans la paix au Burkina Faso. »
C’est pourquoi, indique le ministre, au-delà de rendre hommage à ces « héros », la projection de ces films permettra aux bénéficiaires, qui ne peuvent pas se rendre au FESPACO, de se détendre et de se divertir sur place.
« Ça a été un plaisir pour nous d’être là ce soir et de communier avec ces combattants », a ajouté le général Simporé, tout en saluant « une lumineuse idée » de son collègue en charge de la Culture.
La séance de projection de films s’est déroulée en présence du ministre en charge de la Communication et de la Culture, Pingdwendé Gilbert Ouédraogo, de la ministre en charge de l’Action humanitaire Pélagie Kabré et de plusieurs officiers de l’armée.
Pour le représentant des blessés des opérations, Salia Nignan, cette initiative, qui prouve que « le peuple burkinabè nous porte dans son cœur », permettra aux bénéficiaires de vivre la fête du cinéma africain sans se déplacer.
« Merci aux autorités qui ont mis une pause à leurs emplois du temps pour passer ces moments avec nous », a-t-il ajouté.
Avant de suivre le film, la délégation a eu l’occasion d’admirer des œuvres d’art exposées par des artistes plasticiens militaires.
L’occasion a été saisie par le ministre de la Défense pour encourager ses frères d’armes avant de les inviter à persévérer dans la créativité.
« Les militaires ne sont pas seulement des combattants, mais aussi des personnes dotées de créativité, des artistes et des écrivains. », a-t-il expliqué.
Agence d’Information du Burkina
YOS/ata
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