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Tapoa : les populations de Diapaga en rang serré pour le curage de leur barrage
Diapaga 5 mars 2025 (AIB)-Les populations de Diapaga dans la province de la Tapoa ont décidé mercredi, de réhabiliter le barrage de la ville qui s’est asséché depuis le mois de janvier, a constaté l’AIB.
Le barrage de Diapaga, construit depuis 1958 s’est totalement dégradé au fil du temps. toute chose ayant provoqué son assèchement au grand damne des producteurs qui travaillaient sur les berges du cours d’eau. Une situation qui a amené la commission environnement de la délégation spéciale communale de Diapaga à inscrire le curage de l’ouvrage dans son programme d’activité 2024-2025.
Ce mercredi matin aux alentours de 9 heures, hommes, femmes, jeunes et vieux, ont pris d’assaut le site munis de pelles, pioches, râteaux, charrettes et brouettes avec pour objectif de redonner à ce barrage son lustre d’antan.
Une mobilisation des grands jours appréciée par les responsables de la délégation spéciale qui sont venus encourager les populations. Pour Soali Ouali, 1er vice-président de la délégation spéciale de Diapaga, « cette sortie terrain vise à accompagner les populations pour cette initiative locale de développement, mais aussi de dire notre disponibilité à les accompagner ».
Madame Ouali Germaine Ouoba, présidente de la commission environnement de la délégation spéciale, « le barrage joue un rôle vital dans le quotidien des populations, toute chose qui a suscité l’activité de curage. L’ infrastructure permet a plus de 500 ménages de vivre de la maraicher-culture sur les berges du barrage.
Soali Ouali a ajouté que « cette activité en même temps qu’elle lie la pratique à la théorie, va consolider les liens, le brassage des populations et susciter le développement endogène ». Il a remercié tous ceux qui ont contribué à la réalisation de l’activité.
Le premier vice-président a enfin invité toutes les bonnes volontés à faire corps avec la municipalité pour réussir le pari de la réhabilitation de ce barrage qui a subit au fil du temps, l’érosion, les pressions anthropiques, les aléas climatiques, la mauvaise gestion des berges etc.
Il a lancé un cri de cœur auprès des plus hautes autorités pour leur appui dans la restauration de ce barrage qui est un combat pour la survie de Diapaga. Les populations ont librement choisi les mercredis et samedis pour les travaux de curage de l’ouvrage.
Agence / d Information / du Burkina
lkb/ata/as
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