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Gourma : Des fadalais s’expriment sur la commémoration du 08 mars dans un contexte sécuritaire difficile

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Gourma : Des fadalais s’expriment sur la commémoration du 08 mars dans un contexte sécuritaire difficile

Fada N’Gourma, 09 mars 2025 (AIB)-Les fadalais se sont exprimés, le 08 mars 2025, sur la célébration de la journée internationale de la femme qui s’est déroulée dans un contexte marqué par l’hydre terroriste.

A l’instar des autres villes, Fada N’Gourma a célébré la journée internationale de la femme le 08 mars 2025. Les Fadalais se sont exprimé sur cette commémoration, marquée par le contexte sécuritaire difficile.

La déplacée interne de Pama à Fada N’Gourma, Bibata Sangli, s’est réjouit de la célébration de la journée de la femme car il y a longtemps qu’elle n’a pas eu cette opportunité.

« Je suis satisfaite quand je vois mes sœurs malgré l’adversité se battent quotidiennement font preuve de résilience », a-t-elle indiqué.

Mme Sangli, a déclaré être heureuse de se retrouver avec ses sœurs déplacées internes pour commémorer cette journée qui a eu lieu grâce aux efforts des Forces de défense et de sécurité (FDS) et des Volontaires pour la défense de la Patrie (VDP).

« Avec mes sœurs, nous avons fait un rappel sur tout ce que nous faisions au village pendant les moments de paix qu’elles attendent impatiemment à l’occasion de la journée de la femme », a fait savoir Bibata Sangli.

Son cri de cœur c’est l’appel à la tolérance, à l’acceptation de l’autre pour retour de paix au Burkina Faso.

Amsétou Doussa/Kouadima du centre d’innovation et d’expertise Yanfoadana, la journée de la femme est une journée de réflexion, pour bien nourrir l’esprit de la femme afin qu’elle puisse se prendre en charge pour son propre épanouissement.

« Quand la femme est épanouie, c’est toute la famille qui en profite. Célébrer la journée de la femme ne se limite à des réjouissances, c’est plutôt une opportunité pou elle de réfléchir sur ce qu’elle peut entreprendre pour être libre », a dit Mme Doussa.

Pour elle, la femme était déjà confrontée à des multiples difficultés dans la région de l’Est.

« De nos jours, avec la crise multidimensionnelle, la femme paie le plus de tribu. Avec ce contexte actuel, soutient-elle, la femme doit entreprendre pour surmonter les défis qui se présentent à elle», a-t-elle laissé entendre.

Dramame Ludovic Thiombiano de l’Association pour le développement des communautés villageoises (ADCV), a souligné que les femmes et les enfants sont les grandes victimes dans la crise qui sévit le Burkina Faso depuis près de 10 ans en général et la région de l’Est en particulier.

« La femme est notre mère, notre épouse et notre sœur. Des associations et ONG travaillent pour donner du sourire à la femme qui est le plus souvent en première ligne en cas de conflit ou de désastre », a laissé entendre M. Thiombiano.

Selon lui, avec ce contexte particulier, les femmes avec l’aide des ONG, associations et l’Etat, bénéficient de plusieurs dont on pourrait citer entre autres la mariculture, les micros crédits et la formation.

« Nous voulons dire aux femmes qu’elles ne sont pas seules, a-t-il souligné. Nous vivons avec elles leur souffrance et nous essayons comme nous pouvons à les accompagner », a ajouté Dramame Ludovic Thiombiano.

Pour l’élève du lycée scientifique régional de Fada N’Gourma, Lorena Bassolé, le 08 mars est la plus belle journée de la femme.

« Nous devrons la vivre nous filles, femmes, nos épouses dans la joie et l’amour. La femme, c’est la mère de l’humanité », a-t-elle poursuivi.

Pour cela, a-t-elle estimé, la femme doit être courageuse car sans elle le monde ne peut pas connaitre de développement.

Lorena Bassolé a soutenu que pour que la femme devienne actrice de développement il faudrait que la jeune fille aille à l’école et ait à accès à un emploi décent.

Agence d’information du Burkina

KAC/hb/yo

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