48 heures de la Charité : un concert pour encourager la prise en charge de la veuve et de l’orphelin
La 2e édition des 48 heures de la Charité a connu son apothéose, ce 23 mars 2025, à travers un grand concert, celui de charité. Il a été l’occasion pour les fidèles chrétiens de l’église des Assemblées de Dieu de Samandin de collecter des fonds au profit des veuves et des orphelins.
Le défi a été relevé une fois de plus par le comité d’organisation des 48 heures de la Charité. A cette deuxième édition, Saïba Nikiema et son équipe sont venus en aide à 21 veuves. Elles ont reçu un sac de riz, un bidon d’huile de 3 litres, du savon et des pagnes. Ils ont également soutenu 140 orphelins. Les activités de la deuxième édition ont permis de former des veuves du quartier Saaba en saponification et en teinture.
À l’issue du concert de la première édition, Saïba Nikiema a confié qu’ils ont pu venir en aide à 5 veuves de la ville de Léo. Ces femmes avaient à leur charge au moins trois enfants. Pour le compte de l’année scolaire 2024-2025, 15 enfants ont bénéficié de l’initiative des 48 heures de la Charité. Avec l’accompagnement de la société, le promoteur a fait savoir que cette initiative peut toucher un grand nombre de personnes avec des soutiens conséquents.
« Nous voulons tout d’abord que chacun comprenne que ces femmes, ces enfants n’ont pas choisi le statut qu’elles portent. Nous voulons également que les gens comprennent qu’on n’attend pas d’avoir des millions pour pouvoir soutenir ces personnes. Nous voulons amener les gens à comprendre que la vie des enfants qui n’ont plus de papa, qui n’ont plus de mari, leur vie sociale nous incombe tous », a-t-il précisé.
L’équipe des 48 heures de la Charité veut aller au-delà de l’octroi des dons. Ils veulent participer à l’autonomisation de ces veuves d’où l’intégration des différentes formations. Ils ont ajouté qu’ils ne comptent pas s’arrêter à ce stade. Ils tiennent également à les accompagner dans leur installation. À ce niveau, ils réitèrent leur appel aux bonnes volontés à les soutenir pour l’atteinte de cette cause noble.
« Comme ça, on aura plus besoin l’année prochaine d’aller lui donner un sac de riz, de lui donner un bidon d’huile. On ira tout simplement l’encourager et lui donner des conseils pour qu’elle puisse fructifier ce qu’elle a », a-t-il espéré.
Cheick Habib Désiré BAYILI
Faso7
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