
Sécurité/Kaya : Ils volent des FDS en mission de reconquête du territoire
Kaya, 25 mars 2025 (AIB) – Le commissariat central de police de Kaya a présenté à la presse, le mardi 25 mars 2025, un réseau de deux présumés cambrioleurs appréhendés avec un important lot de matériel en leur possession.
OL et OB, respectivement maçon et orpailleur, tous âgés de 33 ans, constituent un réseau de malfrats. Tous des repris de justice, ils se sont retrouvés dans les mailles de la police depuis le 15 mars 2025 pour des faits de cambriolage de domiciles et de commerces dans la ville de Kaya.
La perquisition menée par les hommes de Pegwendé Alassane Ouédraogo a permis de saisir du matériel électroménager, des marchandises, des céréales, des plaques solaires, des effets d’habillement, un vélomoteur de marque Yamaha Sirius, un ordinateur portable, entre autres.
« Tous ces biens ont été dérobés chez plus d’une dizaine de victimes, dont deux FDS actuellement en opérations de reconquête du territoire », précise le commissaire principal de police.
Le lieutenant de police Rahamani Traoré, chef adjoint de la brigade de recherche, ajoute que le butin emporté est divisé en deux parts pour chacun des cambrioleurs.
« C’est au regard de la récurrence des plaintes que la brigade de recherche du commissariat central de police de Kaya a mené des investigations qui ont conduit au démantèlement et à la mise aux arrêts d’un réseau de deux malfrats le 15 mars 2025 », a expliqué le commissaire Pegwendé Alassane Ouédraogo, commissaire central de police de Kaya.
Les boutiques sans garde de nuit et les domiciles dont les occupants sont absents sont la cible du binôme OL et OB, qui prennent le temps d’identifier les lieux avant de cambrioler la nuit venue à l’aide d’outils capables de faire l’effraction.
Pour le capitaine de police Palm Brouillé, chef du service de la police judiciaire, les procédures judiciaires sont déjà engagées à l’encontre des suspects. Ils seront incessamment conduits devant les juridictions compétentes.
Reconnaissant la franche collaboration de la population, le commissaire central de police rassure que ces hommes seront toujours prompts à réagir pour toute dénonciation de cas suspect, aux numéros verts 16, 17 ou 1010.
Agence d’information du Burkina
ES/ata