Formation en agriculture : Les apprenants de la région de l’Est sont impatients de mettre en pratique les connaissances acquises
Depuis le 1er mars 2025, 2 000 jeunes ont été incubés dans des centres de formation en agriculture et en élevage dans plusieurs régions du Burkina Faso. La formation s’inscrit dans le cadre de l’initiative présidentielle pour l’agriculture et l’autosuffisance alimentaire. Les apprenants de la région de l’Est en formation au Centre de promotion rural de Diabo, ont exprimé à une mission d’inspection du Bureau national des grands projets du Burkina (BNGP-B), ce 28 mars 2025, leur impatience à vouloir mettre en pratique les compétences acquises.
À l’instar de ceux de Kongoussi, Koudougou et de Goundi, les apprenants de la DCP de Diabo n’ont pas manqué de signifier leur attachement à cette formation. De plus en plus, cet engagement est ravivé lorsque le BNGP les rassure que 12, 5 hectares seront aménagés dans chaque commune en raison d’un demi hectares par personne. Dans chaque commune, ce sont 25 jeunes qui vont exploiter le terrain.
Pour Fleur Zabda, apprenante venue de la commune de Boudry, ce qui importe maintenant, c’est d’acquérir le plus de connaissances. Elle a confié avoir acquis des connaissances supplémentaires. Pour l’atteinte de l’autosuffisance alimentaire, ses camarades et elle disent être motivés pour le combat.
« Nous la jeunesse, on est motivé. Si le président a décidé de nous accompagner, qui sommes nous pour ne pas faire ce qu’il veut ? Nous sommes motivés pour l’autosuffisance alimentaire », a-t-elle déclaré.
Le directeur du CPR de Diabo dit ne pas douter de la motivation des apprenants. En plus de la motivation, ils sont engagés et assidus. « Ils sont conscients. Ils savent ce qu’ils cherchent. (…) Je peux dire sans me tromper qu’on peut compter sur eux. Parce que lors de la pratique, même avec les femmes qui ont des bébés en main, tu vois que chacun se bat et il fait tout possible pour participer activement. Donc, nous pouvons compter sur eux. Avec l’engagement qu’ils ont, nous pensons que l’objectif sera atteint », a-t-il confié.
Dans l’ensemble des centres de formation, le conseiller technique du Bureau national des grands projets du Burkina (BN-GP), Michel Congo, a rassuré que les formations se déroulent bien. Dans certains centres, malgré l’insuffisance des moyens, les formateurs partagent leurs connaissances avec les jeunes qui aspirent faire de l’agriculture leur métier. Pour les difficultés qui ont été énumérées, Michel Congo a informé que les solutions ne sauront tarder pour faciliter la tâche aux enseignants et aux apprenants.
« Que ce soit à Kongoussi ou ici, il faut dire que les formations avancent bien. Les équipes de formateurs sont à féliciter parce qu’ils font vraiment de leur mieux avec le peu de moyens qu’ils ont. Les objectifs fixés par la formation, fixés par l’initiative, c’est le minimum, c’est obligé qu’on les atteignent et ils seront atteints », a-t-il ajouté.
Cheick Habib Désiré BAYILI
Faso7
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