Université d’été des volontaires de l’AES : le CADES-BF à l’heure du bilan

Le Cercle d’Action pour le Développement Économique et Social du Burkina Faso (CADES-BF) a participé à la deuxième édition des Universités d’été des volontaires de l’AES qui s’est tenue du 9 au 11 septembre 2025 à Bamako. De retour à Ouagadougou, ce 17 septembre, le CADES-BF a dressé le bilan de sa participation à cet événement.
Ces universités d’été des volontaires de l’AES ont réuni plus de 300 jeunes et ont eu pour thème « l’impératif engagement du volontaire pour une reconstruction réelle des nations ». Des représentants des ministères en charge de la jeunesse, des chefs d’État et les directeurs généraux des structures de volontariat des pays de l’AES y ont également participé.
Les participants ont réfléchi sur la valorisation du volontaire au sein de l’AES, l’engagement des volontaires dans les politiques de développement de l’AES et la consolidation de l’initiative des universités d’été dans la zone AES. Selon Idrissa Sankara, secrétaire général du CADES-BF, cet événement a mis en lumière les défis et les espoirs de l’AES. Il a rappelé la place essentielle du volontariat dans la transformation sociale. Pour lui, l’engagement de la jeunesse demeure un pilier de la refondation et de la reconstruction de l’AES.
« Les jeunes volontaires se sont engagés à contribuer à la vulgarisation et à la mise en œuvre des idéaux de l’AES à travers l’animation de débats et de panels. Ils se sont aussi engagés à promouvoir les valeurs de solidarité, d’inclusion et de justice sociale en accompagnant les veuves et orphelins des forces communes de l’AES. Les volontaires ont promis de faire une contribution annuelle au profit des forces combattantes de l’AES. Enfin, ils travailleront sur l’image de l’AES dans les médias en participant à des émissions et en publiant sur les réseaux sociaux », a précisé Idrissa Sankara.

Parmi les recommandations, les participants ont préconisé l’institutionnalisation des universités d’été par la création d’un organe dédié à leur organisation. Ils ont aussi suggéré de renforcer la libre circulation des biens et des personnes dans l’AES.
« Nous avons demandé aux dirigeants de mettre en place une politique commune d’autonomisation des jeunes de l’AES, de déterminer un quota pour l’accès aux emplois publics en faveur des volontaires et de promouvoir la recherche scientifique dans le domaine du volontariat », a ajouté Idrissa Sankara.
En marge des universités d’été, un atelier a été organisé du 7 au 10 septembre pour l’élaboration de documents juridiques régissant la mobilisation et la gestion des volontaires de l’AES. Il a réuni le Programme National des Volontaires du Burkina (PNVB) et les structures de volontariat du Mali et du Niger. Selon Nestor Noufé, directeur général du PNVB, l’objectif était d’adopter la charte du volontariat de l’AES et de valider la convention qui définit les principes de collaboration entre les différentes structures.
« Nous organiserons d’octobre à décembre 2025 ; la caravane de la citoyenneté active. Cette caravane mobilisera des volontaires qui sillonneront les grandes villes pour sensibiliser les populations sur la Révolution Progressiste Populaire (RPP) », a informé Nestor Noufé.
Saydou Ismaël GANAME
Faso7
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