<p><strong>La cérémonie de clôture de la 2áµ édition des Journées du chargeur burkinabè s’est tenue ce mercredi 17 septembre 2025 au siège, à Ouagadougou. Ces assises de deux jours ont permis de relever les principales préoccupations du secteur et de formuler des recommandations pour renforcer le transport et la logistique au Burkina Faso.</strong></p>
<p>Ces deux jours ont été marqués par des communications en lien avec le thème, <strong><em>« Développement industriel du Burkina Faso, place et rôle des services de transport et logistique ».</em></strong></p>
<p>À écouter le Directeur général du CBC, Kassoum Traoré, ces deux jours de réflexion ont été pleinement satisfaisants.</p>
<p><strong><em>« Je pense que nous avons atteint nos objectifs. Nous avons quand même eu à dégager des recommandations concrètes qui nous permettront donc de pouvoir améliorer notre programme d’activités pour 2025 »</em></strong>, a-t-il déclaré.</p>
<p>Au terme de ces deux jours de travaux, l’ensemble des participants a formulé des préoccupations et des recommandations pour la bonne marche du secteur. Il s’agit, entre autres, de mettre fin à l’usage abusif des camions comme lieu de stockage.</p>
<p><strong><em>« À l’endroit du CBC, il s’agit de former les chargeurs aux opérations du commerce international, de recenser les prestataires de transport, de faire une étude sur les besoins en entrepôts des chargeurs burkinabè, de négocier avec les représentants des compagnies maritimes au Burkina Faso sur les questions de surestaries. À l’endroit des autorités, développer des capacités de stockage à travers la construction d’entrepôts modèles »</em></strong>, a déclaré Tierry Hien, Directeur régional du CBC Ouest.</p>
<p>Représentant le parrain de cette édition, Joseph Ouédraogo a souligné l’importance de l’unité et de la coopération pour l’approvisionnement des pays africains.</p>
<p><strong><em>« À travers l’ensemble des recommandations qui ont été lues en salle, je peux vous dire que beaucoup de choses gagneraient à être améliorées, en ce sens qu’on voudrait que l’ensemble de cette chaîne logistique-là, l’ensemble des chargeurs africains, fédèrent leurs efforts afin de pouvoir réussir le pari de l’approvisionnement, j’allais dire, régulier et à moindre coût de nos différents pays »</em></strong>, a-t-il confié.</p>
<p>Placée sous la présidence du ministre d’État chargé de la Mobilité, cette deuxième édition s’est clôturée par une conclusion optimiste, à en croire le représentant du ministre, Idrissa Sawadogo.</p>
<p><strong><em>« Les acquis engrangés de cette édition constituent un réel motif de satisfaction. Incontestablement, les recommandations que vous avez formulées nous seront très utiles pour recentrer et réajuster nos stratégies et plans d’action en vue d’un Burkina Faso industrialisé et prospère, pour un transport fiable et sécurisé »</em></strong>, a-t-il déclaré avant de clore la deuxième édition des Journées du chargeur burkinabè, tout en donnant rendez-vous pour 2027.</p>
<p><strong>Silvyane Bazié (Stagiaire)</strong></p>
<p><strong>Faso7 </strong></p>
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