<p><img src="https://lefaso.net/local/cache-vignettes/L150xH80/whatsapp_image_2025-10-09_at_10.59_47-0e973.jpg?1760009952" class="spip_logo spip_logo_right" width="150" height="80" alt="" /></p>
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<p>La Chambre de commerce et d&rsquo;industrie du Burkina Faso (CCI-BF) a tenu une rencontre d&rsquo;échanges et d&rsquo;information avec la douane, les transporteurs, les opérateurs économiques et les transitaires. Cela pour trouver des solutions aux problèmes de manque d&rsquo;espace pour le parking des véhicules mais aussi à la célérité dans le traitement des dossiers. La rencontre a eu lieu le mercredi 8 octobre 2025, à Ouagadougou.</p>
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<p>Cette rencontre fait suite à la plainte des transporteurs sur le manque d&rsquo;espace de stationnement de leurs engins mais aussi la lenteur dans le traitement des dossiers. Face aux acteurs du transport, le directeur général de la CCI-BF, Seydou Tou, a reconnu la pertinence des préoccupations exprimées.</p>
<p>« Nous comprenons pleinement les difficultés que rencontrent les acteurs du transport routier international. Le transport représente un maillon essentiel du commerce extérieur et constitue le moyen principal d&rsquo;approvisionnement de notre pays. Les inconforts vécus par les chauffeurs impactent négativement non seulement leur quotidien, mais aussi l&rsquo;efficacité et la compétitivité de notre économie. Conscients de ces enjeux, nous travaillons, avec l&rsquo;appui de l&rsquo;État, à apporter des réponses durables à travers un programme cohérent d&rsquo;aménagement et de modernisation des infrastructures logistiques de la CCI-BF. Certaines de nos plateformes logistiques ont subi des dégradations dues à l&rsquo;usage intensif au regard de l&rsquo;évolution croissante et rapide de la cadence d&rsquo;approvisionnement de notre pays. Malheureusement, cette situation qui n&rsquo;a certes pas été suffisamment anticipée par la CCI-BF à travers des investissements de réhabilitation a été aussi occasionnée par certains moyens de transport hors norme », a dit le directeur général de la Chambre de commerce et d&rsquo;industrie Seydou Tou aux transporteurs.</p>
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<figure class="spip_doc_inner"> <a href="https://lefaso.net/IMG/jpg/whatsapp_image_2025-10-09_at_11.00.00.jpg" class="spip_doc_lien mediabox"> <img src="https://lefaso.net/local/cache-vignettes/L500xH225/whatsapp_image_2025-10-09_at_11.00.00-11520.jpg?1760009952" width="500" height="225" alt="" /></a><figcaption class="spip_doc_legende">
<div class="spip_doc_descriptif ">Le directeur général de la Chambre de commerce Seydou Tou
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<p>Le directeur général les a rassurés que la CCI-BF a bel et bien entendu leur cri de cœur et a décidé d&rsquo;assumer ses responsabilités. À court terme, elle va continuer les travaux d&rsquo;aménagement de la plateforme de Ouagarinter, afin de désengorger la capitale et d&rsquo;offrir des commodités adaptées aux chauffeurs et aux transporteurs. À moyen terme, des aménagements sont prévus pour de nouveaux parkings aux principales frontières : Dakola, Niangoloko, Ouessa et Bittou. Les travaux débuteront dans les jours à venir, selon M. Tou. « À long terme, nous préparons avec détermination la mise en œuvre du port sec multimodal de Ouagadougou, sis à Tanghin-Dassouri, un projet structurant, pour lequel l&rsquo;État a déjà déclaré la zone d&rsquo;utilité publique. Cette infrastructure changera fondamentalement le visage de la logistique et du commerce extérieur au Burkina Faso », a-t-il indiqué.</p>
<p>Le directeur général a rappelé que des efforts ont déjà été faits au niveau national avec 40 hectares aménagés à Bobo-Dioulasso, 2,5 hectares à Dakola, 6,5 hectares en cours à Ouessa. Selon lui, ces infrastructures contribuent déjà à soulager certaines pressions en matière d&rsquo;espaces de parking.</p>
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<figure class="spip_doc_inner"> <a href="https://lefaso.net/IMG/jpg/whatsapp_image_2025-10-09_at_11.00_12.jpg" class="spip_doc_lien mediabox"> <img src="https://lefaso.net/local/cache-vignettes/L500xH225/whatsapp_image_2025-10-09_at_11.00_12-34be1.jpg?1760009952" width="500" height="225" alt="" /></a><figcaption class="spip_doc_legende">
<div class="spip_doc_descriptif ">Le directeur régional des douanes du Kadiogo, le colonel des douanes Evariste Somda
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<p>« En perspective, un programme d&rsquo;investissements prioritaires dans les infrastructures logistiques, d&rsquo;un montant global d&rsquo;environ 82,5 milliards de FCFA, a été élaboré sur 4 ans, y compris l&rsquo;année 2025. Ce programme traduit l&rsquo;engagement ferme de la CCI-BF et de ses partenaires à moderniser durablement les infrastructures d&rsquo;accueil et de traitement des opérations de commerce extérieur. La CCI-BF est résolument engagée aux côtés des transporteurs, mais ces projets d&rsquo;envergure demandent des moyens, du temps et surtout de la concertation. Dans l&rsquo;immédiat, nous sollicitons votre compréhension et votre collaboration pour normaliser ensemble la situation. J&rsquo;invite les représentants des transporteurs, des chauffeurs et de leurs organisations à nous proposer, dans les plus brefs délais, les commodités prioritaires à mettre en place à très court terme afin de soulager vos souffrances en attendant la concrétisation des projets en cours. La modernisation des infrastructures logistiques est un chantier collectif. En travaillant main dans la main, nous pourrons bâtir des solutions adaptées, durables et bénéfiques à tous, et ce, conformément à la vision des plus hautes autorités de notre pays », a dit Seydou Tou aux transporteurs.</p>
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<figure class="spip_doc_inner"> <a href="https://lefaso.net/IMG/jpg/whatsapp_image_2025-10-09_at_11.00_25.jpg" class="spip_doc_lien mediabox"> <img src="https://lefaso.net/local/cache-vignettes/L500xH576/whatsapp_image_2025-10-09_at_11.00_25-11595.jpg?1760009952" width="500" height="576" alt="" /></a><figcaption class="spip_doc_legende">
<div class="spip_doc_descriptif ">Le secrétaire permanent de l&rsquo;Union des chauffeurs routiers, Dramane Guissa
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<p>Le directeur régional des douanes du Centre, Evariste Somda, a rassuré les transporteurs que la douane a pris des mesures pour qu&rsquo;il y ait la célérité au niveau du traitement des dossiers. À titre d&rsquo;exemple, a-t-il souligné, il y a 80 vérificateurs chaque jour à Ouagarinter. Cela pour faciliter le traitement des dossiers. « À Ouagarinter, qui est le bureau le plus concerné actuellement, il y a 80 vérificateurs. Si chaque vérificateur traite trois dossiers par jour, cela fait 240 camions que nous pouvons libérer par jour. Alors où est-ce qu&rsquo;il y a le problème ? Chacun doit s&rsquo;assumer », a laissé entendre le directeur régional des douanes du Kadiogo. Pour lui, le problème de la lenteur dans le traitement des dossiers ne se situe pas au niveau des douanes mais ailleurs. Il a appelé chaque acteur de la chaîne à jouer pleinement sa partition.</p>
<p>Le secrétaire permanent de l&rsquo;Union des chauffeurs routiers, Dramane Guissa, dit être rassuré au sortir des échanges avec les responsables de la Chambre de commerce et des douanes. Il espère que dans les jours à venir des mesures idoines seront prises pour la célérité dans le traitement des dossiers mais aussi pour pallier aux problèmes d&rsquo;espace pour le stationnement de leurs véhicules.</p>
<p><strong>Rama Diallo<br class="autobr" /><br />
Lefaso.net</strong></p>
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