<p><strong>La ville de Koudougou abrite du 13 au 17 octobre 2025, un important atelier de réflexion technique sur la problématique de l’installation des pylônes de téléphonie mobile en milieu urbain. </strong></p>
<p>Organisée par le ministère de l’Urbanisme et de l’habitat (MUH) à travers sa direction générale de l’urbanisme, de la viabilisation et de la topographie (DGUVT), en collaboration avec l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP), cette rencontre scientifique vise à apporter des solutions concrètes aux défis que rencontrent les opérateurs dans l’implantation de leurs infrastructures.</p>
<p>L’atelier s’inscrit dans la continuité d’un processus entamé en juillet 2025, reconnaissant la nécessité d’un équilibre entre le développement technologique et la gestion harmonieuse de l’espace urbain.</p>
<p>L’objectif général est double : résoudre le passif des implantations en situation irrégulière et proposer un encadrement juridique adapté au secteur.</p>
<p>Dans son allocution d’ouverture, le directeur général de la DGUVT, Soliman Ahmed Ouattara, tout en remerciant l’ARCEP pour son soutien financier, a souligné la responsabilité collective dans la recherche d’un équilibre entre développement technologique, sécurité publique et cohérence urbaine. Il a mis en exergue l’importance de cet atelier pour élaborer des propositions concrètes et consensuelles.</p>
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<h3>Levée des incertitudes sanitaires</h3>
<p>Une des préoccupations majeures des populations concernant l’implantation des pylônes est leur impact supposé sur la santé.</p>
<p>Sur ce point, le représentant de l’ARCEP, Soumanan Sanou, a tenu à rassurer les participants et, par extension, l’opinion publique. Il a indiqué que les mesures de contrôle menées périodiquement par l’ARCEP, en collaboration avec l’Autorité nationale de radioprotection et de sûreté nucléaire (ARSN), montrent que les niveaux de puissance émis par les opérateurs burkinabè sont largement inférieurs aux seuils fixés par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et la Commission internationale de protection contre les rayonnements non ionisants (ICNIRP). Il a insisté sur le fait que, <strong><em>« à l’instant T où nous parlons, nous ne pouvons pas dire qu’il y a un impact sur la santé »,</em></strong> citant les spécialistes du domaine.</p>
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<h3>Des propositions réglementaires attendues</h3>
<p>Durant les cinq jours, les experts de la DGUVT, de l’ARCEP, des opérateurs de téléphonie (MOOV, TELECEL, ORANGE, ATC, Loryn), et de nombreuses autres structures clés (ANAC, ANEVE, Ministère de la Santé, etc.), travailleront en groupes thématiques et en séances plénières.</p>
<p>Les principaux livrables attendus sont un inventaire exhaustif des implantations en situation irrégulière et les critères d’éligibilité à la régularisation ; un projet de décret portant régularisation à titre exceptionnel de certains sites ; l’élaboration d’un projet de décret portant réglementation de l’installation d’une station radioélectrique en matière d’urbanisme ; la proposition d’un projet de Termes de références uniques pour la Notice d’Impact environnemental et Social ; un projet de grille d’évaluation des dossiers de changement de destination.</p>
<p>Cet atelier est une étape décisive pour le Burkina Faso, visant à doter le pays d’un cadre juridique et réglementaire clair, cohérent et partagé, garantissant un développement urbain maîtrisé et la qualité de vie des citoyens, tout en assurant l’expansion nécessaire des communications électroniques.</p>
<p>L’article <a href="https://faso7.com/2025/10/14/urbanisme-et-telephonie-un-atelier-a-koudougou-pour-une-reglementation-claire-des-pylones/">Urbanisme et téléphonie : Un atelier à Koudougou pour une réglementation claire des pylônes</a> est apparu en premier sur <a href="https://faso7.com/">Faso7</a>.</p>
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