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Burkina/Innovation : « Nous pouvons produire du riz trois fois l’an pour un rendement de 12 tonnes à l’hectare », Pr Bassolé

<p>BURKINA-RECHERCHE-ENSEIGNANT-ENTRETIEN<&sol;p>&NewLine;<p><strong>Burkina&sol;Innovation &colon; « Nous pouvons produire du riz trois fois l’an pour un rendement de 12 tonnes à l’hectare »&comma; Pr Bassolé<&sol;strong><&sol;p>&NewLine;<p><strong>Ouagadougou&comma; 28 nov&period; 2025 &lpar;AIB&rpar;- Le Pr Henri Nestor Bassolé&comma; enseignant-chercheur à l’UFR SVT et responsable de l’équipe de recherche « Aliments et Biomolécules » du laboratoire Labesta&comma; a présenté les avancées de ses travaux sur la valorisation des produits du terroir burkinabè&comma; notamment les aliments négligés tels que le riz et certains produits forestiers&period;<&sol;strong><&sol;p>&NewLine;<p>Selon le chercheur&comma; l’objectif est de démontrer que ces aliments&comma; souvent sous-estimés&comma; possèdent des propriétés nutritives et biologiques spécifiques qui méritent d’être mieux connues et consommées par la population&period;<br &sol;>&NewLine;« Une fois que les gens découvrent les bienfaits de ces aliments&comma; ils commencent à les intégrer dans leur alimentation »&comma; souligne le Pr Bassolé&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Le chercheur a précisé&comma; que des progrès significatifs ont été réalisés sur le riz&comma; longtemps considéré comme un aliment négligé&period;<&sol;p>&NewLine;<p>« En collaboration avec l’INERA et l’Université Joseph Ki-Zerbo&comma; son équipe a développé de nouvelles variétés capables d’atteindre jusqu’à 12 tonnes à l’hectare&comma; avec un cycle court permettant trois productions par an »&comma; a-t-il indiqué&period;<br &sol;>&NewLine;De ses dires&comma; ces variétés adaptées à différents régimes alimentaires&comma; surpassent largement les rendements des variétés actuellement cultivées au Burkina&comma; limitées à environ 4 tonnes à l’hectare&period;<&sol;p>&NewLine;<p>« Avec ces nouvelles variétés&comma; nous ne parlons plus seulement d’autosuffisance alimentaire&period; Le Burkina peut devenir exportateur de riz »&comma; a affirmé l’enseignant-chercheur&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Il a ajouté que ces variétés intègrent également des qualités nutritionnelles spécifiques&comma; notamment pour les personnes vivant avec le diabète de type 2 ou l’obésité&comma; ainsi que pour les enfants en croissance et les travailleurs effectuant des efforts physiques importants&period;<&sol;p>&NewLine;<p>« Certaines variétés présentent jusqu’à 17 &percnt; de protéines&comma; contribuant ainsi à la lutte contre la sous-nutrition »&comma; a noté Pr Henri Nestor Bassolé&period;<&sol;p>&NewLine;<p>Il a insisté également sur le rôle des acteurs de la chaîne de valeur dans la réussite de ce projet&period;<&sol;p>&NewLine;<p>« Des chercheurs en pédologie&comma; socio-économie et génétique&comma; des producteurs locaux&comma; des semenciers et des étuveuses collaborent pour assurer la production&comma; le traitement et la diffusion du riz »&comma; a-t-il dit&period;<br &sol;>&NewLine;A l’en croire&comma; des innovations comme les mini-étuveuses permettent de réduire le temps d’étuvage de 48-72 heures à moins de 24 heures&comma; facilitant ainsi la transformation et la commercialisation&period;<br &sol;>&NewLine;Pour lui&comma; le transfert de technologie inclut également des formations pour les producteurs et les cuisiniers du pays&comma; afin de promouvoir l’utilisation et la valorisation des différentes variétés de riz&period;<br &sol;>&NewLine;« Depuis 2014&comma; ces efforts ont été couronnés de succès avec l’inscription de huit variétés au catalogue national des espèces et variétés du Burkina Faso en juin 2025 et la création de plusieurs variétés uniques sur le continent africain »&comma; a assuré l’enseignant-chercheur de l’UJKZ&period;<br &sol;>&NewLine;En matière de reconnaissance&comma; l’équipe du Pr Bassolé&comma; a remporté plusieurs prix&comma; notamment le premier prix Adipro dans le domaine de l’agroalimentaire et détient un brevet pour une pommade développée à partir de l’huile de Lannea microcarpa&period;<br &sol;>&NewLine;Pour le Pr Bassolé&comma; la recherche est avant tout une question de passion et de service à la population&period;<&sol;p>&NewLine;<p>« La richesse de la recherche&comma; c’est la satisfaction morale de savoir qu’une personne a pu s’accomplir grâce à nos travaux »&comma; a-t-il expliqué&period;<br &sol;>&NewLine;Il a rendu un hommage aux Forces de défense et de sécurité &lpar;FDS&rpar; du Burkina Faso et « C’est grâce à leur travail que nous pouvons la quiétude pour travailler et avancer dans nos projets »&period;<&sol;p>&NewLine;<p><strong>Agence d’information du Burkina<&sol;strong><br &sol;>&NewLine;<strong>HB&sol;BBP&sol;OO<&sol;strong><&sol;p>

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