La Transition à Kidal (Mali) : Iyad Ag Ghali n’est plus l’homme fort du Nord !
En dépêchant six ministres de son gouvernement à Kidal, notre président de la Transition, Bah N’Daw, envoie un message des plus clairs : le Nord est aussi malien !
Enfin, l’Etat accélère dans sa reconquête du territoire. Il revient dans nos régions. Les gouverneurs se mettent en place, les préfets sont invités à reprendre le métier. Soutenue par la CEDEAO et par l’ONU, la Transition n’a d’autres choix que de montrer qu’elle est capable et compétente, au service de tous les Maliens. Et le Nord n’y échappera pas : Kidal, « la Cité Interdite », comme on a pu le lire, a ouvert ses portes. Tout un symbole !
Le moment est particulièrement bien choisi. Les revers subis par les terroristes du JNIM ces dernières semaines les fragilisent dans la perspective de leurs discussions avec la Transition. Le temps n’est-il pas enfin venu d’expliquer à ces destructeurs, Iyad Ag Ghali en tête, qu’ils vont devoir plier ? L’Etat montre qu’il n’a plus besoin de lui, ni de son organisation terroriste en déroute pour représenter les intérêts des populations du Nord.
On parle de négociations, mais finalement, il n’y a absolument rien à négocier avec ceux qui pillent, brulent nos récoltes et nous chasse de nos villages. Rien non plus à négocier avec ceux qui, sans pitié ni sentiment humain, enlèvent nos enfants pour les envoyer à une mort certaine, un fusil entre les mains ou pire encore, des kilos d’explosifs sur le corps.
Nos forces armées reviendront un jour à Kidal et continueront de remporter des succès sur le terrain. A nos dirigeants désormais de nous montrer de quels succès politiques ils sont capables pendant les 14 prochains mois. Un pays fort et digne ne peut pactiser avec ses bourreaux, ceux-là mêmes qui ont les mains couvertes du sang de notre peuple.
B. Samba