Stratégie de développement du Burkina : la Banque mondiale consulte les médias
Dans le cadre de la revue à mi-parcours du Partenariat pays FY18-FY23 du groupe de la Banque mondiale au Burkina Faso, une rencontre s’est déroulée avec les hommes de médias. Elle a eu lieu le jeudi 15 juillet 2021, au sein du bureau d’institution à Ouagadougou.
Les acteurs de la Banque mondiale et les hommes de médias se sont retrouvés le jeudi 15 juillet 2021 à Ouagadougou. La Banque mondiale souhaitait recueillir l’avis de la presse pour l’élaboration de la stratégie de développement du Burkina Faso. Cette rencontre entre hommes de médias et la Banque mondiale s’inscrit dans le cadre de la revue à mi-parcours du partenariat pays FY18-FY23 de ladite Banque au Burkina Faso.
« Vous n’êtes pas là comme des journalistes dans le sens professionnel. Vous êtes là d’abord comme des citoyens qui sont en interaction directe avec d’autres citoyens, donc qui comprennent ce qui se passe dans le pays et qui ont aussi des idées claires des défis de développement. Et c’est dans ce contexte que nous vous consultons », a laissé entendre Maimouna Fam, la représentante-résidente de la Banque mondiale au Burkina.
Rétablir la confiance entre les forces de sécurité et la population, impliquer les communautés locales dans les stratégies de développement, tenir compte des données de certaines structures, assurer un minimum de confort dans certaines localités, accompagner les journalistes à travers des financements sont, entre autres, les différentes propositions des journalistes pour accompagner le projet à mi-parcours de la Banque mondiale dans l’enrichissement de sa stratégie de développement. Certains participants ont aussi recommandé l’implication des communautés locales dans la lutte pour la paix.
Sur les douze objectifs définis par la Banque mondiale, « six objectifs sont globalement en voie d’être atteints, cinq ne le sont pas et pour un objectif, les données complètes ne sont pas encore disponibles », selon leur rapport.
Afin d’améliorer leur stratégie pour mener à bien leur mission, la Banque mondiale s’est fixée des principes qui sont : clôturer les projets aux dates prévues, privilégier les gros projets qui pourront plus impacter la résolution des conflits et violences et la relance, créer des projets intégrateurs dans des domaines et enfin réaliser des études analytiques sur la base de la demande.
Rappelons que le Partenariat pays FY18-FY23 du groupe de la Banque mondiale au Burkina Faso a commencé en 2018 et prendra fin en 2023. Il comprend un financement de plus de 2,2 milliards de dollars. Ce cadre de partenariat s’articule autour de quatre piliers : créer des emplois et stimuler la croissance, renforcer le capital humain, développer la protection sociale, et améliorer la gouvernance économique et la participation citoyenne.
Hanifa Koussoubé
(Stagiaire)
Lefaso.net