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Bonne gouvernance au Burkina : Faire du fonctionnaire burkinabè, un agent républicain

La cérémonie d’ouverture de la première session ordinaire 2020 du comité de pilotage de la modernisation de l’administration et de la bonne gouvernance s’est tenue, le mardi 29 septembre 2020 à l’hôtel Silmandé de Ouagadougou. Cette rencontre vise à faire le bilan des actions de l’année 2019 et orienter les actions conjoncturelles dans la fonction publique afin de mieux répondre aux attentes des Burkinabè.

Dans sa déclaration de politique générale, le premier ministre Christophe Dabiré a affirmé : « Pour être en adéquation avec les besoins fondamentaux de notre peuple, nous devons faire fonctionner de façon efficace et efficiente notre administration et nos institutions publiques. Cette exigence de qualité commande le développement d’une culture du travail ».

Faisant sienne de cette assertion, le ministre de la Fonction publique, Séni Mahamadou Ouédraogo, a précisé que le département en charge de la fonction publique est à pied d’œuvre pour faire du fonctionnaire burkinabè, un agent républicain c’est-à-dire respectueux des règles, textes et lois.

En effet, trois principaux points étaient à l’ordre du jour. Dans un premier temps, il s’est agi pour le comité de pilotage de présenter le rapport annuel 2019. Ensuite, ledit comité a examiné l’état d’avancement du projet et enfin, il a apprécié le rapport d’exécution des travaux pour l’exercice 2020 dans le seul but d’orienter les actions de l’administration publique pour mieux répondre aux aspirations du peuple burkinabè.

Une administration digitale

Pour rendre moderne la Fonction publique un certain nombre d’actions ont été déjà engagées, selon le secrétaire permanent de la modernisation de l’administration et de la bonne gouvernance (SP-MABG), Rimlawend Etienne Kaboré. Il s’agit entre autre de la numérisation intégrale du processus d’organisation des concours d’entrée à la Fonction publique ; un contrôle électronique de présence des agents en vue d’impacter la masse salariale en débusquant les agents indélicats ; la mise en place d’un dispositif du traitement des plaintes en permettant aux citoyens d’interagir avec l’administration en vue de la prise en compte des préoccupations et attentes, etc.

SP-MABG, Rimlawend Etienne Kaboré

Cependant, il reste convaincu que la réalisation d’un tel projet nécessite une forte mobilisation des ressources financières. C’est pourquoi, il a demandé de la part de l’administration burkinabè, une bonne gestion des affaires publiques dans la transparence et aux citoyens, leur implication effective dans la conduite de ces réformes et ces changements. Il a, par la même occasion salué l’engagement et l’accompagnement des partenaires, en particulier la Banque mondiale, qui ne ménagent aucun effort pour la concrétisation de ce projet.

Dofinitta Augustin Khan(Stagiaire)

Lefaso.net

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Source : lefaso.net

Faso24

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