Burkina-8mars-Commémoration
Burkina-8mars-Commémoration
Boromo: Commerce morose autour de la journée du 8-mars
Boromo, le 9 mars 2022 (AIB)- Les commerçants, couturiers et propriétaires de bars et maquis de Boromo, dans la province des Balé, ont fait de maigres recettes pour la journée de 8 mars 2022, encore appellee fête de la femme, a constaté l’AIB.
“Depuis sept ans , c’est ma première fois de coudre moins d’uniformes pour des clients dans le cadre du 8 mars », se lamente Ganou Adama, courier dont l’atelier est situé derrière la gare de Boromo.
Les propos de ce couturier se comprennent à travers les témoignages de certaines femmes que nous avons trouvées aux environs de 16 heures à la gare routière généralement en uniforme les jours de 8 mars chaque année.
Ganou Adama, courier dont l’atelier est situé derrière la gare de Boromo
Selon Dame Sanfo Rahinatou, vendeuse d’oignons “cette année je n’ai pas pu m’acheter un pagne, ni pour moi ni pour mes mères comme les années passées souvent des frères ou autres bonnes volontés nous offraient des pagnes mais cette année, c’est dur partout, même les passagers ne paient rien, regarde je suis là depuis 14 heures et je n’ai rien vendu, c’est ainsi depuis quelques temps pour nous »
Pour Guira Sanata, vendeuse de Sésame, l’image des femmes en ce jour de 8 mars traduit bien les difficultés financières que connaissent bien d’entre elles, les projets de parure cette année ont été relayés au second plan des premiers soucis dit- elle.
“ On vend presque rien, on peine à rembourser les tontines quotidiennes qui nous permettent de prendre des pagnes. C’est pourquoi peu de femmes sont aux couleurs de cette journée, comparativement aux années antérieures, où à 16 heures presque toutes la gare est en uniforme « .
Les populations ont eu peu d’intérêt pour les articles de commerce du 8 mars surtout les pagnes et les tee-shirts.
Aux dernières heures de la journée, beaucoup de vendeurs s’échinaient pour écouler des stocks, à l’image de Dao Safia qui a été obligée de baisser le prix du pagnes de 6000f à 5000f, mais malgré tout, rien à faire.
Quant aux espaces de réjouissances populaires, les clients se sont fait également désirés pour les matinées dansantes pourtant des chaises de location et de fortes commandes en boisson ont été faites, selon les gérants.
La journée du 8 mars 2022 dans les Balé, n’a pas connu de célébration commune, le flambeau de la commémoration remis à la commune de Pa en 2021 par Fara doit toujours y séjourner jusqu’en 2023 dans l’espoir d’un contexte socio-économique et politique plus favorable.
Agence d’information du Burkina
OM/ak
Boromo, le 9 mars 2022 (AIB)- Les commerçants, couturiers et propriétaires de bars et maquis de Boromo, dans la province des Balé, ont fait de maigres recettes pour la journée de 8 mars 2022, encore appellee fête de la femme, a constaté l’AIB.
“Depuis sept ans , c’est ma première fois de coudre moins d’uniformes pour des clients dans le cadre du 8 mars », se lamente Ganou Adama, courier dont l’atelier est situé derrière la gare de Boromo.
Les propos de ce couturier se comprennent à travers les témoignages de certaines femmes que nous avons trouvées aux environs de 16 heures à la gare routière généralement en uniforme les jours de 8 mars chaque année.
Selon Dame Sanfo Rahinatou, vendeuse d’oignons “cette année je n’ai pas pu m’acheter un pagne, ni pour moi ni pour mes mères comme les années passées souvent des frères ou autres bonnes volontés nous offraient des pagnes mais cette année, c’est dur partout, même les passagers ne paient rien, regarde je suis là depuis 14 heures et je n’ai rien vendu, c’est ainsi depuis quelques temps pour nous »
Pour Guira Sanata, vendeuse de Sésame, l’image des femmes en ce jour de 8 mars traduit bien les difficultés financières que connaissent bien d’entre elles, les projets de parure cette année ont été relayés au second plan des premiers soucis dit- elle.
“ On vend presque rien, on peine à rembourser les tontines quotidiennes qui nous permettent de prendre des pagnes. C’est pourquoi peu de femmes sont aux couleurs de cette journée, comparativement aux années antérieures, où à 16 heures presque toutes la gare est en uniforme « .
Les populations ont eu peu d’intérêt pour les articles de commerce du 8 mars surtout les pagnes et les tee-shirts.
Aux dernières heures de la journée, beaucoup de vendeurs s’échinaient pour écouler des stocks, à l’image de Dao Safia qui a été obligée de baisser le prix du pagnes de 6000f à 5000f, mais malgré tout, rien à faire.
Quant aux espaces de réjouissances populaires, les clients se sont fait également désirés pour les matinées dansantes pourtant des chaises de location et de fortes commandes en boisson ont été faites, selon les gérants.
La journée du 8 mars 2022 dans les Balé, n’a pas connu de célébration commune, le flambeau de la commémoration remis à la commune de Pa en 2021 par Fara doit toujours y séjourner jusqu’en 2023 dans l’espoir d’un contexte socio-économique et politique plus favorable.
Agence d’information du Burkina
OM/ak