
Burkina-Transition-Soutien
Transition réussie: Le Burkina Faso demande l’appui de la CEDEAO
Ouagadougou, 06 avril 2022 (AIB)-Le porte-parole du gouvernement burkinabè Lionel Bilgo a redemandé mercredi, l’appui de la CEDEAO pour une Transition réussie.
«Le gouvernement a déjà demandé un soutien sur les questions humanitaires et militaires de la part de l’institution sous régionale pour la reussite de la Transition», a déclaré le ministre en charge de l’Education nationale par ailleurs porte-parole du gouvernement, Lionel Bilgo.
Pour M. Bilgo, les concertations se poursuivent avec la CEDEAO pour d’harmoniser les points de vue sur la Transition burkinabè.
Le porte-parole du gouvernement s’exprimait mercredi à Ouagadougou, à la fin traditionnel Conseil des ministres présidé par le président du Faso, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba.
Selon lui, l’institution sous régionale est dans une bonne disposition pour accompagner le Burkina Faso et a rassuré les Burkinabè de la volonté du gouvernement à travailler avec elle.
« Nous attendons justement à ce que cette CEDEAO des peuples se penche sur cette doléance et nous apporter son soutien », a soutenu le ministre Lionel Bilgo.
Le 31 mars dernier, la CEDEAO avait donné un ultimatum aux autorités du pays de libérer l’ancien président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré et revoir la durée de la Transition.
Notons que dans la nuit du lundi 28 février au mars 1er mars 2022, une charte de la Transition a été signée à Ouagadougou par les forces vives de la nation, à l’issue des assises nationales permettant au président Damiba de gouverner le pays pendant trois ans.
Le 24 janvier dernier, le Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR), dirigé par le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba renversait l’ex-chef d’Etat Roch Kaboré par un coup d’Etat, en lui reprochant son incapacité à faire face au terrorisme.
Depuis 2015, le Burkina est en proie à des attaques terroristes qui ont fait près de 2 mille morts, et près de 1,8 millions de personnes déplacées et la fermeture de nombreuses écoles sur toute l’étendue du territoire national.
Agence d’information du Burkina
JO-NO/ata