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Burkina : Des médiateurs de l’UEMOA se concertent sur les défis majeurs de la sous-région
Ouagadougou, 7 juin 2022 (AIB)- Les médiateurs des pays membre de l’UEMOA ont entamé mardi, des échanges sur les défis majeurs aux plans sécuritaire, sanitaire, humanitaire et de la libre circulation des personnes et des biens.
«Le Burkina Faso est très honoré d’abriter cette importante (6e) assemblée générale des médiateurs des Etats membres de l’espace UEMOA», a déclaré le Premier ministre, Albert Ouédraogo.
Pour M. Ouédraogo, la sous régionale fait face actuellement aux défis sécuritaires, sanitaires, humanitaires et à la libre circulation des personnes et des biens qui met à rude épreuve la paix et le développement des pays membres.
Il s’exprimait mardi à Ouagadougou, au nom du président du Faso, le lieutenant-colonel, Paul-Henri Sandaogo Damiba, dans le cadre de la cérémonie d’ouverture de la sixième Assemblée générale (AG) ordinaire de l’association des médiateurs des pays membres de l’UEMOA.
Le chef du gouvernement a expliqué que les médiateurs jouent un rôle crucial dans l’enracinement de la démocratie dans les pays
Selon le Premier ministre, le médiateur du Faso et ceux des autres pays membres sont des institutions de protection des citoyens.
Albert Ouédraogo a par ailleurs salué la tenue de la rencontre dans la capitale burkinabè qui va favoriser la mutualisation des énergies pour relever les défis de l’espace UEMOA.
Il s’est dit satisfait des échanges placés sous le thème : « Le médiateur de la république à l’épreuve des défis majeurs de l’espace UEMOA » qui n’est pas sans conséquences sur le droit des populations.
«Le contexte que nous vivons dans nos Etats respectifs interpellent les médiateurs qui ont un rôle important à jouer dans la synergie d’actions que nous recherchons », a-t-il soutenu.
Le médiateur du Faso par ailleurs secrétaire générale (SG) de l’AMP-UEMOA, Fatimata Sanon/Touré, pour sa part, a précisé que les populations sont confrontées aux mêmes maux qui sont entre autres, l’incivisme, la corruption, la mal gouvernance, les crises sanitaires et éducatives etc.
«Sur le plan sécuritaire notamment, la géographie révèle que notre sous-région est devenue aujourd’hui la cible de groupe de terroristes dont la seule ambition est de fragiliser nos économies et de remettre la paix et la cohésion sociale en cause », a-t-elle renchéri.
D’après Mme Sanou, les médiateurs et experts de l’UEMOA, conscients de leur rôle de défenseurs des droits des citoyens, ont initié des concertations à Ouagadougou, afin d’apporter leurs contributions à la recherche des solutions aux problèmes soulevés.
Pour le président de l’AMP-UEMOA, et médiateur de la république du Niger, Ali Sirfi Maïga, les Etats doivent ensemble relever le défi de la paix et de la sécurité au sein de l’association.
A en croire M. Maïga, l’initiative de l’espace sous régionale permettra d’asseoir un développement économique, solide et durable pour une intégration harmonieuse.
Le médiateur de la république du Niger a noté que la rencontre de Ouagadougou va faciliter, l’accès aux services sociaux de base, la promotion des droits humains et de la bonne gouvernance.
« Nous sommes à votre disposition car sans paix ni sécurité pas de développement encore moins d’intégration économique », a-t-il affirmé.
Ali Sirfi Maïga a fait savoir que les médiateurs et les experts de l’UEMOA s’engagent avec les Etats des pays membres pour relever les multiples défis qui s’imposent à l’institution.
Agence d’information du Burkina
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