Une délégation de l’Union africaine (UA) qui séjourne dans la capitale burkinabè a échangé ce jeudi à Ouagadougou, avec le gouvernement sur la feuille de route de la Transition pour le retour de la paix dans le pays.
« Lors de nos échanges, il a été question de dérouler la feuille de route de la transition pour permettre à la délégation de l’Union africaine (UA) d’en prendre connaissance et voir dans quelle mesure, elle pourra apporter son soutien au Burkina Faso », a affirmé la ministre en charge des Affaires étrangères, Ragnaghnèwendé Olivia Rouamba.
Mme Rouamba, s’exprimait ce jeudi, à sa sortie d’une rencontre à la Primature entre le gouvernement et une délégation de l’Union africaine (UA) sous la présidence du Premier ministre Albert Ouédraogo. Elle s’est appesantie sur les principaux axes de la feuille de route de la transition burkinabè.
Il s’agit, selon elle, entre autres, de la question sécuritaire, de la restauration de l’intégrité territoriale du pays, du retour de l’Etat dans certains endroits occupés par les terroristes et de la réinstallation des personnes déplacées internes.
La première responsable du département en charge des Affaires étrangère a précisé que la délégation de l’UA s’est dite émerveillée du fait que la transition a déjà fixé ses priorités pour répondre aux attentes des populations.
« La délégation a fait la promesse de nous soutenir en terme technique dans certains volets et voir dans quelle perspective, elle pourra mobiliser ses différents partenaires techniques et financiers pour nous accompagner financièrement », a-t-elle soutenu.
Pour le commissaire aux Affaires politiques, à la paix et à la sécurité de l’UA, Bankole Adeoye, la visite de son institution vise à avoir, une vision claire de la situation que traverse le Burkina Faso. De son avis, l’UA est disposée à contribuer au retour de la paix et de la sécurité dans le pays. « Nous lançons un appel à tous les partenaires pour qu’ils se joignent à nous pour que nous puissions aider ce pays à sortir de cette situation difficile », a-t-il souhaité.
En rappel, le 24 janvier dernier, le Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPRS), piloté par le Lieutenant-colonel Paul Henri Sandaogo Damiba renversait l’ancien président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, en lui reprochant son incapacité, à faire face aux multiples attaques terroristes dans le pays.
Agence d’information du Burkina