Bittou : réseaux de téléphonie mobile perturbés, services ralentis
Selon les informations qui parviennent à Kantigui, la connexion internet est de plus en plus défaillante dans la ville de Bittou, causant des désagréments énormes à la population et à de nombreux services administratifs. En effet, à ce qui se dit dans cette localité frontalière du Togo, la connexion via les réseaux de téléphonie mobile est à chaque fois interrompue sans que l’on ne sache les véritables raisons. Kantigui a été informé que pour défaut de connexion, l’institution bancaire de la place peine à satisfaire ses clients qui ne savent plus à quel saint se vouer. Kantigui qui compatit à l’affliction des populations de cette partie du pays invite les responsables de ces réseaux à trouver une solution pour permettre aux différents services concernés par cette situation de satisfaire leurs usagers.
Le sang se vend-il dans nos centres de Santé ?
Alors qu’il était allé rendre visite à un patient, dans un des hôpitaux de la ville de Ouagadougou, Kantigui est tombé des nues lorsqu’il a appris des faits qui interrogent. En effet, l’accompagnant du patient de Kantigui lui a fait savoir qu’en raison de l’anémie de son frère malade, il était obligé de recourir à une transfusion sanguine. Mais, a-t-on relaté à Kantigui, pour avoir ce liquide précieux, il fallait débourser la somme de 5 000 F CFA pour avoir un demi-litre. La source de Kantigui poursuit en disant qu’au vu de la situation assez critique du malade, il était nécessaire de payer un litre à 10 000 F CFA pour des soins plus appropriés. Kantigui qui pensait, depuis longtemps, que le sang était gratuit au Burkina Faso est resté pantois face à ce qu’il vient de découvrir. Pourtant, des campagnes de sensibilisation tous azimuts sont menées dans toutes les contrées du pays afin d’encourager les populations à donner leur sang pour sauver des vies. Kantigui invite les usagers des formations sanitaires à redoubler de vigilance pour éviter que de telles pratiques soient monnaie courante.
Bittou : des transporteurs mécontents de la douane
De retour d’un périple à l’extérieur du pays, Kantigui a fait une escale dans la ville de Bittou pour échanger avec des vielles connaissances. C’est ainsi qu’il a été informé que les transporteurs de marchandises ont observé, deux fois de suite, un mouvement d’humeur au niveau du poste des douanes de la ville pour, disent-ils, protester contre certains agissements des bérets noirs. Ceux-ci seraient remontés contre le fait qu’ils passent 3 à 4 jours au poste pour pouvoir remplir certaines formalités avant de poursuivre leur trajet. Et, selon ce qui a été rapporté à Kantigui, c’est le fait que certains chauffeurs parviennent à traverser, en l’espace d’une journée, qui a occasionné la colère de nombreux transporteurs qui soupçonnent « un deal ». Kantigui appelle les parties prenantes à la raison afin de rendre fluide le trafic dans cette partie du Burkina pour le bien de l’économie nationale.
Banwa : les pylônes des réseaux de téléphonies mobiles incendiés
Kantigui qui a fait un tour à Solenzo, juste après les récentes attaques terroristes à Kouka, a été abasourdi par ce qui lui a été donné de voir. Du constat fait par Kantigui, tous les groupes électrogènes et les pylônes des téléphonies mobiles de la localité ont été incendiés, rendant du coup, toute communication impossible. Kantigui espère que le cri de détresse des habitants de cette localité sera entendu à travers le retablissement de ces téléphonies mobiles.
Les morts ne sont-ils pas égaux à la morgue ?
Courant le mois d’août, Kantigui a été stupéfait d’un fait rocambolesque dans une morgue de la place. Alors qu’une famille pleurait la mort de sa fille, le thanatopracteur a fait savoir qu’il fallait transporter le corps sans vie à une autre morgue, car, selon lui, la première qui abritait la défunte ne disposait pas d’assez de chambres froides. Il a ajouté que certaines d’entre elles n’étaient pas en état de fonctionnement et d’autres contenaient déjà des corps. Au grand étonnement de Kantigui, l’agent a indiqué que la famille devait débourser 25 000 F CFA pour que le corbillard transporte le corps dans une autre morgue dans la même ville. Après quelques minutes de réflexion, la famille a eu l’idée de solliciter l’aide d’une tierce pour décanter la situation. Au finish, la défunte a eu une bonne chambre froide en attendant son inhumation. Après cet épisode, Kantigui a cherché en vain à savoir à qui était réservée cette place. C’est donc le lieu pour Kantigui d’interpeller tous les responsables des hôpitaux et districts sanitaires sur la gestion rigoureuse des morgues afin que des pratiques malsaines cessent.
Boulgou : deux hommes interpellés pour détention d’armes dans une gare
Kantigui a ouï dire que le samedi 27 août 2022, autour de 22h00, deux hommes ont été interpellés par les Forces de défense et de sécurité pour détention illégale d’armes à feu. De ce qui est revenu à Kantigui, ces individus sont arrivés à la gare routière d’une commune de la province du Boulgou où ils devraient passer la nuit, moyennant une somme d’argent. Après avoir payé la somme demandée par le gérant des lieux, ces hommes ont, contre toute attente, refusé de se coucher à côté d’autres personnes sans que la raison ne soit connue. A en croire l’informateur de Kantigui, c’est face au refus du gérant des lieux d’accéder à leur requête qu’une vive dispute s’est alors engagée. Face à la tournure que prenaient les discussions, les Forces de défense et de sécurité (FDS) ont vite été alertées. Arrivées sur les lieux, les FDS ont constaté que les deux individus étaient en possession d’armes. Immédiatement, ils ont été interpellés. Tout en félicitant les FDS, Kantigui invite la population à collaborer avec les hommes de tenue pour la sécurité de tous.
Village de Hèrèdougou : des sinistrés dans l’impasse après les inondations
Après la réouverture de la route nationale 1 (RN1) sur l’axe Boromo-Bobo-Dioulasso, Kantigui s’est rendu dans le village de Hèrèdougou, en fin de semaine dernière, pour constater les dégâts et vérifier l’état actuel du pont sur la rivière grand Balé. De ce que Kantigui a vu, pour la plupart des familles sinistrées, il ne reste plus rien dans les concessions familiales. Par rapport à ce qui lui est donné de voir, le retour des populations ne serait pas dans l’immédiat, au regard des dégâts causés par les inondations. De nombreuses familles sinistrées attendraient des aides de la part de l’Etat car ayant tout perdu et d’autres craignant même le retour des eaux. Kantigui interpelle donc les autorités compétentes à prendre des mesures idoines pour soutenir les populations sinistrées.
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