PNDES II et PART : L’insécurité, un obstacle à leur mise en œuvre au Sahel
Dori, (AIB)La direction régionale de l’économie et de la planification du Sahel a tenu la session la revue annuelle de performance 2021 du Plan national de développement économique et social (PNDES II), couplée à l’élaboration du Plan d’action régional de la transition 2022-2025 (PART) le mardi 23 aout 2022 à Dori.
Dans le but d’assurer l’élaboration, le suivi et l’évaluation de la mise en œuvre du Plan national de développement économique et social (PNDES II) dans la région, la direction régionale de l’économie et de la planification du Sahel a tenu la session de la revue annuelle de performance 2021, le mardi 23 aout 2022 à Dori.
Selon le directeur régional de l’économie et de la planification du Sahel, Tayoub Ould Tarqui, sur une programmation de 449 actions prévues au titre de l’année 2021 ; 249 ont été réalisées, soit un taux d’exécution physique de 55,46%.
Quant au coût global des réalisations, il a dit qu’il s’élève à plus de 4 milliards de FCFA sur une prévision financière de plus de 12 milliards de FCFA pour un taux d’exécution de financière de 40,33%.
Le directeur régional de l’Economie et de la planification du Sahel, Tayoub Ould Tarqui, a fait savoir que l’insécurité entrave la mise en œuvre des plans.
A l’en croire, la situation sécuritaire, l’inaccessibilité des sites de réalisation des infrastructures, le refus de certains entrepreneurs de venir dans la région, les difficultés de recouvrement des ressources internes (impôts et taxes locaux) expliquent ces bas taux.
A propos du Plan d’action régional de la transition 2022-2025 (PART), M. Tarqui a signifié que le bilan concerne le premier semestre de l’année 2022 et oscille autour de 20%.
«Ce taux moins satisfaisant du premier semestre 2022 est dû à la suspension des conseils des collectivités territoriales et au déblocage tardif des ressources financières », a-t-il justifié.
Pour sa part le gouverneur de la région du Sahel, le lieutenant-colonel Rodolphe Fabien Sorgho, a rappelé que le gouvernement du Burkina Faso a adopté en juillet 2021, le PNDES II et en mai 2022 le PART.
«Ces outils de planification complémentaires ont été capitalisés en un document unique appelé Plan national de développement, s’imposant désormais en matière de planification comme la boussole du développement du pays. Il a pour objectif global de transformer structurellement l’économie burkinabè, pour une croissance forte, durable, résiliente, inclusive, créatrice d’emplois décents pour tous et induisant l’amélioration du bien-être social », a-t-il dit.
Par ailleurs, il a souligné que le gouvernement a opté de prendre en charge les priorités inscrites dans l’agenda de la Transition en procédant à un ajustement des instruments d’opérationnalisation de la politique nationale de développement.
Cette option d’ajustement a conduit à l’élaboration du PART en remplacement de la matrice des reformes stratégiques et des investissements structurants (MRSIS) qui s’opérationnalise au niveau de la région par le plan d’action régional de la Transition.
Agence d’information du Burkina
Ali Mamoudou MAIGA