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Le président Damiba invite le Conseil de suivi de la Transition à »dépouiller le Burkina de ses tares »
Ouagadougou 2 sept. 2022 (AIB)-Le président du Faso, le lieutenant-colonel Paul Henri Sandaogo Damiba, a exhorté vendredi, les 40 membres du Conseil d’orientation et de suivi de la Transition (COST) »à dépouiller le Burkina Faso des tares qu’il traine depuis des années ».
«Les propositions que vous ferez constitueront la boussole qui guidera la transition pour qu’elle arrive à bon port. Aussi et surtout, votre apport permettra, de façon durable, de dépouiller notre pays des tares qu’il traine depuis plusieurs années », a déclaré vendredi le président du Faso, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba.
Le président du Faso s’exprimait à l’occasion l’installation des 40 membres du Conseil d’orientation et de suivi de la Transition (COST), nommés le 25 août dernier.
En tant qu’organe chargé de définir les grandes orientations de la politique de l’État en matière de paix, de stabilité et de sécurité nationale, le COST est de facto au cœur de notre stratégie dont l’objectif final est de repositionner notre pays sur les rails du progrès, a-t-il renchéri.
Le COST est composé de quatre commissions à savoir la commission de la lutte contre le terrorisme et le rétablissement de l’intégrité ; la commission chargée de l’action humanitaire, celle de la refondation de l’Etat, et la commission chargée de la cohésion sociale et de la réconciliation.
Ce conseil de suivi de la Transition est dirigé par le président du Faso, lui-même.
Pour lui, le COST est le dernier maillon de la chaine que constitue le dispositif chargé de conduire cette transition mais pas le moins important.
Le rôle qui lui est dévoué est particulièrement décisif dans la définition même du cap que nous souhaitons donner à la gouvernance dans notre pays, a-t-il affirmé.
Pour ce faire, le président Damiba a invité les membres du COST à assumer ce rôle historique avec toute la conviction que nécessite une situation comme celle du Burkina Faso, en toute humilité et responsabilité, mais avec l’enthousiasme et la détermination d’œuvrer pour une cause noble qui est l’intérêt supérieur de la Nation.
En rappel, le Burkina Faso est sous un régime de Transition, la prise du pouvoir le 22 janvier 2022 par des militaires qui reprochent au président Roch Kaboré, son incapacité à enrayer les attaques terroristes en cours depuis sept ans.
Excepté le COST, un gouvernement de Transition et une Assemblée législative de Transition ont été installés pour conduire le Burkina Faso jusqu’à en juillet 2024, selon un accord avec la CEDEAO.
Agence d’information du Burkina
KR/ata