Burkina-Presse-Revue
Assises nationales et inhumation à la Une des journaux burkinabè
Ouagadougou, 11 oct. 2022 (AIB)- Les parutions burkinabè de ce mardi font écho de l’inhumation des 21 militaires sur 27 tombés, lors de l’attaque terroriste de Gaskindé, dans la province du Soum, le 26 septembre dernier, sans oublier les Assises nationales prévues les 14 et 15 octobre prochain pour rédiger la charte de la Transition.
« Assises nationales : Il faut séparer le bon grain de l’ivraie », titre à sa manchette, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, L’Observateur Paalga.
Le journal privé à travers sa rubrique « Regard sur l’actualité » rapporte que le capitaine Ibrahim Traoré est vraiment un homme pressé, car il l’a révélé lors de sa prise du pouvoir le 30 septembre dernier et de sa rencontre avec les secrétaires généraux des ministères, le 2 octobre 2022 à Ouagadougou.
Selon le confrère, pour le capitaine Traoré « tout est urgent » au Burkina et « il faut aller vite », soutenant qu’il faut séparer le bon grain de l’ivraie.
Le quotidien privé Le Pays commente les propos de Dr Patrice Kouraogo, un ancien parlementaire du Burkina Faso qui estime qu’« il ne faudrait pas que ces assises soient encore des occasions pour diviser les Burkinabè ».
Le fonctionnaire Hamidou Zagré, embouche la même trompette en soulignant que ces assises doivent être non seulement un moment de remise en cause collective mais surtout d’inspection et d’engagement sincère.
Le journal public Sidwaya, laisse voir à sa première page : Le chef de l’Etat, Ibrahim Traoré, au corps diplomatique : Le travail a déjà commencé ».
De son côté, le quotidien privé L’Express du Faso, édité à Bobo-Dioulasso, mentionne qu’une association dénommée « Destin en main » appelle le Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR) à se départir des « saprophytes ».
Sous un autre registre, le quotidien d’Etat Sidwaya affiche à sa Une : « Attaque de Gaskindé : 21 soldats inhumés au cimetière de Gounghin ».
Pour lui, les 21 des 27 militaires tombés sur l’axe Kongoussi-Djibo ont été inhumés le samedi 8 octobre 2022 au cimetière municipal de Gounghin à Ouagadougou.
Le journal signale que ces soldats ont eu une cérémonie d’hommage au camp militaire général Aboubacar-Sangoulé-Lamizana, en présence du chef de l’Etat et de la hiérarchie militaire.
Le Pays renchérit que le capitaine Traoré a reconnu la bravoure des hommes tombés sur le champ d’honneur à Gaskindé dans la province du Soum, région du Sahel.
Même son de cloche pour L’Observateur Paalga qui indique que la nation toute entière a exprimé sa reconnaissance à l’heure des derniers adieux aux soldats tués dans l’attaque.
Agence d’information du Burkina
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