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Centre de récupération et d’éducation nutritionnelle (CREN): sa création a fait l’objet d’un atelier de plaidoyer à Boulsa
Boulsa, 2 Novembre 2022(AIB)-Le groupe de plaidoyer du Namentenga pour la construction et le fonctionnement d’un Centre de récupération et d’éducation nutritionnelle (CREN) a organisé le 2 novembre 2022 à Boulsa, un atelier de plaidoyer pour accueillir les engagements des corps constitués de la province. La cérémonie, a été présidée par le haut-commissaire de la province, Adama Conseiga. A l’occasion, les participants ont formulé des recommandations et mis la main à la poche pour donner le top de départ des contributions en vue de la construction du centre.
120 cas de malnutris aigus sévères ont été enregistrés et pris en charge par les services de santé au niveau pédiatrie au premier trimestre de l’année 2022 contre 185 au cours de l’année 2021.
Le flux des personnes déplacées internes, la méconnaissance de la valeur nutritive de nos produits locaux, la mauvaise campagne agricole, la manque d’hygiène alimentaire, sont entre autres, les conséquences de la malnutrition aigues sévères et de mortalité infantile dans la province, selon les agents en charge de la santé.
Malheureusement aucun des deux districts sanitaires (Boulsa Tougouri) de la province ne dispose d’une unité de récupération et d’éducation nutritionnelle pour la prise en charge conséquente des malnutris.
Pour y faire face, le groupe de plaidoyer du Namentenga pour la construction et le fonctionnement d’un Centre de récupération et d’éducation nutritionnelle (CREN) a organisé le 2 novembre 2022 à Boulsa, un atelier de plaidoyer pour accueillir les engagements des corps constitués de la province.
A cet effet, les participants ont pris l’engagement de réaliser le bâtiment, dans l’espoir que l’Etat pourra prendre en charge l’équipement et le fonctionnement.
Les jeunes et les femmes comptent, pour leur part, s’investir dans les activités lucratives afin d’apporter leur contribution dans la construction du Centre.
Quant aux représentants des associations, des coutumiers, des religieux, des projets et programmes, ils ont souhaité requérir d’abord, les avis de la hiérarchie ou de la base, avant de se prononcer sur leur contribution.
Les participants ont recommandé la mise en place d’une commission d’ad hoc qui va réfléchir sur gestion administrative du projet, notamment les modalités pratiques de collecte des contributions et les prises de contacts. En outre, les participants ont, séance tenante, cédé une partie de leur prise en charge pour donner le top de départ des contributions.
Satisfait de la démarche du groupe de plaidoyer et de l’engagement des uns et des autres, le haut-commissaire de la province Adama Conseiga a félicité l’initiative. Il a par ailleurs, remercié les participants et le consortium d’ONG Right 2 Grow ( droit de grandir) pour son soutien.
M. Conseiga a dit donc sa disponibilité à accompagner les promoteurs. Car, selon lui, « Le développement durable passe par le développement des initiatives à la base ».
Agence d’information du Burkina
JBD/ab