« L’art de la guerre des sexes »: grâce à CANAL+, le public burkinabè découvre le nouveau film de Olivier Kissita
Après avoir incarné avec brio le rôle d’Anthony Desva dans la série « Cacao » diffusée par CANAL+, Olivier Kissita était de passage à Ouagadougou en portant cette fois-ci la casquette de réalisateur, pour présenter son tout nouveau film intitulé « L’Art de la guerre des sexes ». Dans la soirée du 11 novembre 2020, les étudiants de l’Université de l’Unité africaine (ex IAM) ont eu le privilège de découvrir le film et d’échanger avec l’acteur-réalisateur.
Olivier Kissita, le célèbre acteur de la série Cacao qui a fait chavirer les cœurs de certains téléspectateurs grâce à son jeu et à son charme, était au Burkina Faso à l’occasion de la sortie de son court-métrage.
« L’Art de la guerre des sexes » est une comédie romantique qui évoque des sujets modernes comme l’égalité genre, l’amour, le couple ou encore la fidélité. «C’est l’histoire de deux couples d’amis qui sortent tour à tour leurs cadavres du placard, tous les dossiers que l’on ne veut pas voir, toutes les histoires que l’on ne veut pas entendre lorsqu’on est en couple, au cours d’une soirée apéro-appartement qui s’avère être beaucoup plus que celle que prévue. On aborde le thème de l’égalité des sexes, l’amour, la fidélité, les réseaux sociaux, des questions comme « est ce que toutes les vérités sont bonnes à dire »?», résume Olivier Kissita, qui intervient dans le film à la fois comme acteur et réalisateur.
Le moins que l’on puisse dire, c’est que « L’Art de la guerre des sexes » a captivé les étudiants et les invités tout au long de sa diffusion. Il a énormément plu au public. A la fin de la projection, le réalisateur a longuement répondu aux questions des étudiants qui voulaient en savoir plus sur sa vie d’acteur et de réalisateur, son cheminement professionnel, les difficultés du métier, etc.
A la sortie de la salle, Jocelyn Kaboré, étudiant en 3e année de Droit, affichait une mine satisfaite. «J’ai aimé sa franchise et son ouverture d’esprit, les conseils qu’il prodigue. Il est jeune et nous nous inspirons de lui, de son expérience afin de pouvoir tracer nous aussi notre chemin», confie-t-il.
Même enthousiasme chez Pierre Yabré, en 2e année d’Economie : «C’est une bonne expérience pour les étudiants ici parce que certains d’entre eux envisagent de poursuivre une carrière dans l’industrie cinématographique. Cette soirée est une très belle initiative.»
Fouzia Sessouma, en 1ère année de Communication, estime pour sa part que «c’est l’une des meilleures soirées de ma vie parce que c’est mon acteur préféré. J’ai aimé l’initiative et je suis fière de l’avoir rencontré. J’ai beaucoup appris sur le métier d’acteur. Vivement d’autres soirées de ce genre.»
Olivier Kissita était lui aussi enchanté. «Je suis très content. J’ai entendu des réactions fortes pendant la projection du film. Et pendant les échanges qui ont suivi, j’ai entendu des questions très intéressantes, très intelligentes. Le public était très intéressé et, en tant que réalisateur, c’est très agréable de se rendre compte que la création plait», dit-il.
Le réalisateur était présent à Ouagadougou dans le cadre d’une tournée africaine pour la promotion de son court-métrage. Il est épaulé dans cette tournée par CANAL+, à qui il n’a pas manqué de traduire sa reconnaissance.
A l’en croire, CANAL+ est une institution qui sait valoriser les talents, qui s’intéresse à des histoires que d’autres institutions ont oublié : «Je suis très content qu’aujourd’hui nous soyons dans une ère très productive et créatrice. Me concernant ils me suivent depuis pas mal de temps maintenant. Ils m’ont aidé dans cette tournée africaine et dans la projection de ce soir. Je les en remercie».
Aymé Makuta, le Directeur général de CANAL+BURKINA, explique que cette politique d’accompagner le cinéma africain a démarré au début des années 2010. «En gros c’est une politique d’enrichissement des contenus sur un continent où nous sommes très présents commercialement, précise-t-il. Nous sommes régulièrement à l’écoute de nos clients, nous avons l’obligation de les satisfaire. Et l’une des demandes était d’avoir des contenus à travers lequel ils peuvent s’identifier. Les contenus africains ont naturellement pris le dessus et aujourd’hui, c’est véritablement un objectif et une ambition de faire grandir le 7e art africain et c’est pour cela que nous investissons massivement là-dedans.»
Source : Fasozine.com
Faso24