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Nominations et corruption au menu des quotidiens burkinabè

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Nominations et corruption au menu des quotidiens burkinabè

Ouagadougou 7 déc. 2022 (AIB)- Les journaux de ce mercredi font cas de la nomination du chef d’état-major particulier de la présidence du Faso et du président du conseil supérieur de la communication sans oublier le rapport du REN-LAC.

« Perception de la corruption en 2021 : La police municipale en tête de peloton » affiche à sa Une le quotidien public Sidwaya.

Le journal rapporte que le réseau national de lutte anti-corruption (REN-LAC) a rendu public le mardi 6 décembre 2022 à Ouagadougou son rapport 2021 sur l’état de la perception de la corruption au Burkina Faso

Le journal public ajoute que pour l’année 2021, la police municipale occupe la première place avec un taux de corruption de 73,50%.

Elle a été évaluée sur la base du contrôle de la circulation urbaine (99,05% des cas), au paiement de taxes (0,57%) et à l’établissement de documents (0,38% des cas).

Le quotidien privé Le Pays, pour sa part indique que la douane occupe la deuxième place avec un pourcentage de 37,4% et suivie de la police nationale avec un  pourcentage de 31,77%.

Dans Le Pays, le secrétaire exécutif du REN-LAC Sagado Nacanabo  affirme que cette situation de corruption a contribué à fragiliser davantage le tissu social, à affaiblir et  altérer  l’Etat de droit et la confiance entre gouvernants et gouvernés.

Sous un autre regard, le quotidien privé Le Pays affiche en sa manchette « Présidence du CSC : Abdoulazize Bamogo confirmé ».

Le Pays annonce que le président de la transition, Ibrahim Traoré a pris un décret, le 6 décembre 2022 confirmant  Abdoulazize Bamogo comme président du Conseil Supérieur de la Communication.

L’Observateur Paalga souligne que ce décret vient mettre fin à la crise institutionnelle qui existait au sein de l’organe de régulation des médias depuis de longs mois.

Le doyen des quotidiens explique que le nouveau président avait été élu à la date du 31 Janvier dernier par 5 voix contre 4 en présence d’un huissier cependant, sa concurrente malheureuse Danielle Bougaïré, contestant la régularité de l’élection, avait esté en justice.

Sous un autre angle, le même journal titre à sa Une « Présidence du Faso : Le lieutenant-colonel Diaouari chef d’état-major particulier ».

Les quotidiens burkinabè rapportent que sous le décret n°2022-0987/PRES-TRANS signé par le chef d’Etat le capitaine Ibrahim Traoré, Le lieutenant-colonel Diaouari est nommé chef d’état-major particulier de la présidence du Faso.

Agence d’information du Burkina

BS-pom-RK/wis

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