Inclusion financière au Burkina : Vers une digitalisation des services financiers
Le Secrétariat technique pour la promotion de l’inclusion financière (ST/PIF) tient, ce mardi 13 décembre 2022, à Ouagadougou, sa deuxième session ordinaire 2022 du cadre de concertation sur la finance digitale. Il s’agit de favoriser les échanges entre les acteurs intervenant dans la finance digitale autour de la problématique de l’amélioration et la satisfaction du consommateur de produits et services financiers à travers les capitaux digitaux.
Le Secrétariat technique pour la promotion de l’inclusion financière (ST/PIF), conformément aux dispositions de l’arrêté N°2022-171/MEEP/CAB/SP—PIF du 18 mai 2022 portant création, attributions, organisations et fonctionnement du Cadre de concertation de la finance digitale (CCFD), tient ce mardi 13 décembre 2022, à Ouagadougou, sa deuxième session ordinaire 2022.
Cette session est organisée conjointement par le ST/PIF, le pilotage stratégique de la SNFI et United nation capital developement fund (UNCDF) à travers son programme Clean energy for people’s resilience (CE4PR). Elle a pour objectif de susciter les échanges entre les acteurs intervenant dans la finance digitale autour de la problématique de l’amélioration et la satisfaction du consommateur de produits et services financiers à travers les capitaux digitaux.
Les avantages, les défis et les enjeux de la digitalisation au Burkina Faso seront présentés aux membres du CCDF
Au cours de cette session, il s’agira de présenter les outils numériques pour une bonne expérience du client, de présenter les indicateurs clés de suivi de la relation client et le cadre règlementaire ; les avantages, les enjeux et les défis de la digitalisation au Burkina Faso. De l’avis du chef de département au ST/PIF, Kalidou Ky, le potentiel d’inclusion financière par le numérique est énorme.
En effet, l’acceptation et l’utilisation généralisées des nouvelles technologies de l’information et de la communication, notamment le téléphone portable, représentent l’un des moyens les plus prometteurs pour renforcer et accélérer l’accès des populations, surtout celles défavorisées, aux produits et services financiers de base. M. Ky a pris pour preuve le taux de pénétration de la téléphonie mobile qui est estimé à 11,69% avec 25,5 millions de cartes SIM actives.
Le potentiel d’inclusion financière par le numérique est énorme au Burkina, a informé Kalilou Ky
C’est donc dans la dynamique de maintenir constant l’engagement des acteurs pour relever les nombreux défis opérationnels et la collaboration permanente dans le domaine de l’inclusion financière que la présente session se tient. Avant de clore ses propos, le chef du département du ST/PIF a salué la présence et les Partenaires techniques et financiers, les ONG, les acteurs du secteur privé. « Je voudrais également faire une mention spéciale au Fonds d’équipement des nations unies, l’UNCDF, pour son appui technique et financier à la mise en place et au fonctionnement du CCDF », a-t-il remercié.
Obissa Juste MIEN
Lefaso.net