Convoqué au ministère en charge des Affaires étrangères pour une « audience urgente » suite aux propos du président ghanéen, Nana Akuffo Addo sur une prétendue présence des forces du groupe russe de sécurité privée Wagner au sud du Burkina Faso, à la frontière ghanéenne, l’ambassadeur du Ghana au Burkina Faso, Boniface Gambila Adagbila a joué la carte de l’apaisement.
Le diplomate ghanéen a, en effet, indiqué que la sortie de son président ne visait pas à condamner le Burkina Faso, ni à semer le doute dans les esprits, rapporte la direction de la communication du ministère en charge des Affaires étrangères. L’intention était surtout d’attirer l’attention des partenaires afin de susciter un grand intérêt à l’endroit du Burkina Faso et « les propos du président Ghanéen étaient au conditionnel » a souligné Boniface Gambila Adagbila.
© : DCRP/MAECR-BE
Le ministre délégué chargé de la Coopération régionale lui a traduit la désapprobation du gouvernement burkinabè par rapport aux déclarations du chef de l’Etat du Ghana. Le Burkina estime que le Ghana aurait pu entreprendre des échanges avec les autorités burkinabè sur la question sécuritaire afin d’avoir les bonnes informations.
Les deux parties ont convenu qu’il est important que les pays africains, en particulier ceux de la sous-région travaillent à renforcer davantage leurs liens de solidarité et confraternité, précise le ministère.
Sidwaya.info