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Amélioration de la qualité des huiles alimentaires : Les acteurs à l’école de l’ABMAQ

Le chef du Projet d’appui à la compétitivité de l’Afrique de l’Ouest (PACAO) à la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso, Saydou Namanegué a procédé à l’ouverture officielle de l’atelier de formation de la Grappe huilerie de Bobo-Dioulasso le lundi 17 novembre 2020. Cette formation organisée par l’Association burkinabè pour le management de la qualité (ABMAQ) vise à améliorer la qualité des huiles made in Burkina et par conséquent, leur compétitivité dans les marchés internationaux.

Au Burkina Faso, la production de l’huile alimentaire ne couvre pas la demande locale. Pourtant, ce secteur est souvent confronté à un problème de mévente. C’est cette tendance que le Programme d’appui à la compétitivité de l’Afrique de l’Ouest (PACAO) veut inverser à travers la formation des acteurs de l’huilerie. « L’accompagnement du PACAO vise l’amélioration de la qualité des produits afin d’impacter les ventes au niveau local et aussi faciliter l’exportation», explique le chef du Projet d’appui à la compétitivité de l’Afrique de l’Ouest (PACAO) à la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso, Saydou Namanegué.

Identifier des sources de matières premières

Le Secrétaire permanent de l’Association burkinabè du management de la qualité (ABMAQ) Ousséni Ouédraogo, par ailleurs formateur, entend donner les bases d’un meilleur fonctionnement des entreprises dans tout le processus. Grâce au renforcement de leurs compétences, les huileries du Burkina qui utilisent généralement les graines de coton pourront identifier de nouvelles sources de matières premières, développer leurs capacités organisationnelles  et améliorer la qualité de leurs huiles.

Le 5S KAIZEN

Au cours de cette formation de cinq jours, plusieurs outils pédagogiques seront utilisés. Notamment l’approche 5S KAIZEN TQM. Très utilisée au Japon, cette technique en cinq étapes permet de réveiller le potentiel des entreprises. « Le 5 S KAIZEN  consiste à sortir de sa zone de confort pour aller vers l’excellence avec le peu  de moyen dont on dispose », présente le formateur. 

« Le PACAO est une initiative de l’Union européenne qui couvre les quinze pays de la CEDEAO et la Mauritanie à travers l’accompagnement des filières porteuses en fonction des pays bénéficiaires. Au Burkina, les résultats des consultants ont permis de retenir trois secteurs dont celui de l’huilerie, de l’énergie solaire et du miel. 



Le miel du Burkina  par exemple est très prisé. Mais son potentiel est sous exploité. L’organisation structurante des entreprises, la formation des ressources humaines et l’acquisition des  installations de qualité vont améliorer la qualité de nos produits afin de leur ouvrir le marché de l’exportation régionale et internationale »

Le Chef du Projet d’appui à la compétitivité de l’Afrique de l’Ouest (PACAO) à la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso, Saydou Namanegué

Pour le président de la Grappe huilerie de Bobo-Dioulasso Sory Sanogo, les résultats du PACAO seront visibles pendant cette campagne. « Nous allons offrir un meilleur produit fini avec la bonne saveur, la bonne couleur et tout ce qui caractérise la bonne qualité de l’huile alimentaire», promet-il.  Le représentant de l’huilerie Watan Naïm Tarek ne cache pas sa satisfaction. A l’en croire, c’est une initiative qui vient « au bon moment ». Parce que les entreprises du secteur alimentaire visent une amélioration continue.

Aminata SANOU

Correspondante de Burkina 24 à Bobo-Dioulasso

Source : Burkina24.com

Faso24

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