Burkina-Presse – Revue
Crise sécuritaire et culture au menu des journaux burkinabè
Ouagadougou, 20 déc. 2022 (AIB)- Les quotidiens burkinabè de ce mardi commentent des sujets liés à la culture, sans oublier la méthode d’adaptation de l’institut national de statistiques et des initiatives pour réussir la lutte contre le le terrorisme.
« Défis sécuritaires : Les énarques invités à la résilience administrative », affiche à sa Une le quotidien public Sidwaya.
Le journal rapporte qu’à la sortie des étudiants de la promotion 2020-2022, l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (ENAM) a organisé le lundi 19 décembre 2022 à Ouagadougou, un panel sur le thème : « Résilience administrative et défis sécuritaires ».
Sidwaya note que l’ancien président de l’Assemblée nationale et ancien ministre en charge de la Fonction publique, Soungalo Apollinaire Ouattara, faisait partie des panelistes.
De même que l’ancien ministre délégué chargé de l’intégration africaine et des burkinabè de l’extérieur, enseignante à l’UFR Sciences juridiques et politiques à l’Université Thomas Sankara, Dr Clarisse Méridol/Ouoba et l’ancien ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique de l’innovation, Pr Alkassoum Maïga.
Le journal poursuit que Dr Clarisse Méridol/Ouoba dans sa communication, a affirmé que la thématique est d’actualité et que son objectif est de permettre aux acteurs intervenant dans le secteur public et privé de travailler tout en intégrant l’existence de la crise sécuritaire.
Sidwaya relève également que le Pr Alkassoum Maïga a abordé le thème sous l’angle de la sociologie et selon lui, la meilleure organisation de l’Etat est la bureaucratie.
Le même journal souligne que Soungalo Apollinaire Ouattara quant à lui, a présenté les étapes du processus de modernisation de l’administration publique, les acquis significatifs du processus de modernisation et les perspectives pour une administration performante.
Sous un autre angle, le doyen des quotidiens privés burkinabè, L’Observateur Paalga titre à sa Une « Contexte sécuritaire : Les statisticiens adaptent leur méthodologie ».
Le journal informe que l’Institut national de la statistique et de la démographie (INSD) a tenu la deuxième session ordinaire du Conseil national de la statistique (CNS) le vendredi 16 décembre 2022 à Ouagadougou, sous le thème « Adaptation des méthodologies statistiques au contexte sécuritaire ».
A en croire le journal, les acteurs du système national statistique veulent adopter de nouvelles pratiques afin de disposer de données actualisées et fiables qui puissent orienter les décideurs dans leurs choix stratégiques.
L’Observateur Paalga indique qu’il est important pour le conseil d’échanger afin de développer de nouvelles approches pour répondre à toutes les préoccupations au regard du contexte sécuritaire.
Dans un autre registre, Sidwaya arbore à sa manchette : « Journée des communautés : Les Bwa, Nuni et Winien à l’honneur »
Le journal public informe que la maison de la culture Mgr Anselme Titianma Sanon a organisé la IIIe édition des journées des communautés les 17 et 18 décembre 2022 à Bobo-Dioulasso où les communautés Bwa, Nuni et Winien étaient à l’honneur.
Le quotidien public poursuit que de l’avis du représentant du ministre en charge de la culture, Marius Lompo, cette activité contribue à la promotion de la cohésion sociale, du brassage des communautés et au renforcement du tissu social, chose indispensable.
Pour sa part, L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso, mentionne à sa Une : « Festival Tianhoun : Quand le Tianhoun fait danser les officiels ! »
Le journal bobolais informe que la première édition du festival Tianhoun s’est tenue du 15 au 16 décembre 2022 au maquis Tamani, côté Ouest de la maison de la culture de Bobo sous le thème « contribution du Tianhoun pour la promotion de la culture Bwa, facteur de la cohésion sociale ».
Le confrère fait observer que la manifestation a été parrainée par l’ancien président de l’Union nationale des producteurs de coton du Burkina (UNPCB), François Traoré.
Selon L’Express du Faso, sur scène, les quatre tianhounistes ont fait valoir leur talent et n’ont pas laissé les spectateurs et les officiels indifférents car ceux-ci n’ont pas hésité à esquisser des pas de danse.
Agence d’information du Burkina
BS-RK/ak