Burkina : Un éducateur souhaite plus de solidarité à l’endroit des enfants victimes du terrorisme
Ouagadougou, 1er janv. 2023 (AIB)-Le directeur des études et des programmes de l’Institut d’éducation et de formation professionnelle (INEFPRO), Valentin Sankara, a souhaité, dans la nuit du samedi au dimanche, plus de solidarité en faveur des enfants victimes du terrorisme.
«Aujourd’hui, ceux qui payent le lourd tribu de l’insécurité, c’est bien les enfants», a indiqué le directeur des études et des programmes de l’Institut d’éducation et de formation professionnelle (INEFPRO), Valentin Sankara.
A ce propos, M. Sankara a appelé tous les Burkinabè à manifester plus de solidarité pour protéger ces enfants.
A l’orée de la nouvelle année 2023, le directeur des études a souhaité un Burkina résilient qui prône la réconciliation et le vivre-ensemble afin de permettre à ces enfants en difficulté de se réinsérer dans la société.
Valentin Sankara passait la garde pendant la nuit du 31 décembre auprès d’une douzaine d’enfants en difficulté au Centre d’éducation de formation professionnelle de Ouagadougou (CEFPRO).
Selon lui, le CEFPRO évolue essentiellement dans la prise en charge psycho-éducative, afin de permettre l’insertion socio-professionnelle de l’enfant dans la société.
« C’est toutes ces approches que nous utilisons, qui permettent à l’enfant de s’insérer socialement, de se réconcilier avec lui-même, de se réconcilier avec la société », a-t-il expliqué.
M. Sankara a affirmé que le Centre reçoit des enfants en situation de risque sociale et en conflit avec la loi.
Il reçoit aussi des enfants de la rue, égarés, incestueux, des filles victimes de violence basée sur le genre et en situation de rue.
Pour le chef de service socialisation du CEFPRO de Ouagadougou, Marcel Mitikoé, pendant les gardes, des activités comme des contes et légendes, des causeries éducatives, des entretiens et des jeux de société, sont organisées au profit de ces enfants.
« C’est un centre d’accueil d’urgence. Les enfants viennent en fonction de leur problématique », a-t-il relevé.
A l’en croire, les enfants retournent dans leur famille ou placés dans d’autres centres pour leur prise en charge psycho-éducative et professionnelle.
Le directeur des études, Valentin Sankara, a noté des motifs de satisfaction dans la mise en œuvre de leur programme annuel 2022.
Le Centre d’éducation de formation professionnelle de Ouagadougou (CEFPRO) fonctionne en statutaire depuis 2015.
Agence d’information du Burkina
HO/ata
