Le Caucus des Cadres pour le Changement n’est pas du tout content des publications de Ibrahim Maïga sur le président de l’Union pour le progrès et le changement (UPC), Zéphirin Diabré. Le cyber activiste burkinabè vivant hors du pays a fait croire que le président de l’UPC qui s’est rendu en France récemment complotait avec le président ivoirien Alassane Ouattara qui séjournait également dans l’Hexagone, pour déstabiliser la transition en cours conduite par le MPSR2.
Lettre d’interpellation
Le journal Jeune Afrique a récemment publié une interview de monsieur Zéphirin Diabré, invité à se prononcer sur l’actualité de son pays. Cette interview a été hautement et positivement appréciée par l’opinion publique nationale et internationale pour sa pertinence, son objectivité et sa connaissance des enjeux géopolitiques et stratégiques du monde. Il n’en fallait pas plus pour irriter certaines personnes.
Il s’est trouvé en effet des officines occultes, adeptes de la pensée unique, qui se sont données ou ont reçu pour mission de souiller l’honneur de cet homme d’Etat dont le sens élevé de la responsabilité et l’intégrité ne sont plus à prouver.
Ces officines représentées par le sieur Ibrahim Maiga, passé maitre dans l’art peu glorieux de la médisance et de la divulgation d’informations militaires sensibles de son pays, ont entrepris de « livrer » M. Diabré à la vindicte de pseudo-panafricanistes parce qu’il a osé donner son point de vue et sa lecture de la situation nationale. Par des publications sur les réseaux sociaux, les « saints » de la nébuleuse divinité, qui préside à notre destinée depuis une année, ont laissé entrevoir en filigrane que M. DIABRE complote avec Ado et la France pour déstabiliser le pouvoir en place.
De par ses comportements de « Radio mille collines », ce sinistre individu, qui ne semble avoir d’occupation décente et, à défaut de laquelle calomnier les autres serait une activité favorite, croit pouvoir intimider le Président de l’UPC afin de le contraindre au silence et à l’immobilisme. Qu’il se ravise donc ; celui qui est devenu sa cible, à savoir M. Diabré, et dont il corrompt l’image à dessein afin de détourner la population de sa préoccupation quotidienne majeure, fera toujours usage de son droit de penser, en homme libre. M. Diabre a le droit d’aller et venir partout où la loi ne l’y interdit pas et de rencontrer des personnalités d’ici et d’ailleurs. C’est une exigence de son envergure d’homme d’Etat.
De par ces propos irrespectueux, cet individu désœuvré a fini par convaincre de nombreux Burkinabè de l’image qui lui est prêtée : celle d’un prédateur de type nouveau qui se pavane avec arrogance sur les réseaux sociaux mais loin de son pays natal. Cet apatride vit de rançon sur chantages, menaces et médisances sur les leaders (religieux, coutumiers, politiques) et reçoit des subsides de certaines autorités (50 millions) en contrepartie de ses efforts pour entretenir un terrorisme digital qui consiste à fragiliser davantage notre vivre-ensemble, déjà précaire.
De son refuge, Mr Maiga a fini par démontrer qu’il hait le BF dont il a renoncé à la nationalité en tentant de semer la division entre les Burkinabè, toutes choses qui ne favorisent pas l’union sacrée dont a besoin le pays pour vaincre le terrorisme.
De ce qui précède nous :
condamnons fermement ces propos indignes et calomnieux du sieur Maiga dont le seul dessein inavoué est de casser l’élan de résilience du peuple Burkinabè en mettant en mal sa cohésion sociale.
interpellons :
Les autorités de la transition en l’occurrence le MPSR de clarifier sa position sur M Maiga qui se réclame de ce mouvement. Agit-il au nom du MPSR ou à son nom propre ?
L’Ambassadeur des Etats-Unis d’Amérique sur le fait que son pays ne doit pas servir de refuge à un individu qui mène des activités semblables à celles de la radio des « milles collines » au Rwanda ;
Les administrateurs des réseaux sociaux d’envisager la censure des individus du genre Maiga dont l’activité vise seulement à salir la réputation d’honnêtes citoyens.
Encourageons l’UPC à poursuivre sa démarche visant à traduire le sieur Maiga en Justice où qu’il se trouve ;
Appelons les Burkinabè à plus de résilience à travers la cohésion sociale pour parvenir à contrer le terrorisme ;
Apportons notre soutien aux autorités de la Transition dans la lutte contre le terrorisme et la libération totale de notre territoire.
Que Dieu protège notre cher pays et veille sur ses habitants au quotidien !
Fait à Ouagadougou le 27 Janvier 2023
Pour le Caucus des Cadres pour le Changement
Issouf OUEDRAOGO