Ce matin s’ouvre dans notre capitale une rencontre des ministres des Affaires étrangères du Burkina, de la Guinée Conakry et du Mali. La cheffe de la diplomatie burkinabè Olivia ROUAMBA a accueilli ses homologues de ces pays qui sont également en transition. L’objet de cette rencontre de haut niveau est sans ambiguïté : faire face à la pression des institutions régionales et internationales quant au respect du chronogramme de la transition en organisant à bonne date les élections pour un retour à l’ordre constitutionnel. Ce qui n’est pas une mince affaire surtout pour le Mali et le Burkina qui sont durement frappés par une crise sécuritaire sans précédent qui remet en cause l’intégrité de leur territoire et met à rude épreuve la cohésion sociale.
Avec cette rencontre, se dessine très clairement une nouvelle alliance à trois, celle des « pestiférés » de la communauté internationale avec laquelle les rapports ne cessent de se dégrader. Le dernier exemple en date étant l’expulsion le 5 février dernier du directeur de la division des droits de l’Homme de la Mission des Nations unies au Mali, Guillaume Ngefa-Atondoko Andali, déclaré « persona non grata » par le gouvernement de la Transition.
Kaceto.net