Bazèga : Le festival Rayimi Kudemdé pour promouvoir la cohésion sociale à Doulougou
Ouagadougou, 19 mars 2023(AIB)-La jeunesse de Doulougou a organisé le dimanche 19 mars 2023, la première édition du festival Rayimi Kudemdé, afin de promouvoir la cohésion sociale et la paix.
«Nous devons travailler à valorisation notre culture, travailler à retrouver les acquis culturels perdus et travailler à empêcher ces acquis de disparaitre» a laissé entendre Sambo Ilboudo, président du comité d’organisation du festival Rayimi Kudemdé.
Pour lui, ce festival sera un moyen d’unir davantage la jeunesse de Doulougou et de promotion de la cohésion sociale.
La manifestation s’est caractérisée par une course cycliste, une compétition de danse (warba, liwaga, mennim) et de matchs galas opposant d’une part les chefs coutumiers aux jeunes de la commune, et d’autres part les mariés aux célibataires.
Les chefs coutumiers sortent vainqueurs de ce match suite à un but marqué à la première mi-temps.
Les célibataires se sont imposés facilement face aux mariés par trois buts à zéro.
A la fin de ce festival, tous les participants aux différentes compétitions, ont reçu des récompenses.
Le chef de canton Naaba Saneem a manifesté sa joie quant à la réussite de ce festival et a souhaité plein succès à l’initiative.
«Voir une jeunesse mobilisée de la sorte, il faut un endroit où ils pourront se rencontrer pour échanger afin de trouver des solutions idoines pour développer leur commune et je pense que nous avons le devoir de les soutenir. C’est une promesse que je fais» a affirmé le parrain Saidou Compaoré.
Il a souligné que le thème : «Pour la paix et la cohésion sociale» de cette première édition du festival rayimi kudemdé est porteur d’un grand message qui cadre avec le contexte sécuritaire au Burkina Faso.
En rappel, depuis 2015 le Burkina Faso est en proie à l’hydre terroriste causant des morts et des déplacés internes.
Pour Saidou Compaoré, il faudra travailler à pérenniser les acquis engrangés et travailler de sorte à améliorer les éditions à venir car aucun développement n’est possible sans cohésion sociale.
Agence d’information du Burkina
PJO/ata