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Burkina: Des syndicats s’accordent avec le gouvernement pour un montant de 45 000 FCFA pour le SMIG 

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Burkina: Des syndicats s’accordent avec le gouvernement pour un montant de 45 000 FCFA pour le SMIG 

Ouagadougou, 22 juin 2023 (AIB)- Le représentant de l’Unité d’action syndicale(UAS), Moussa Diallo a indiqué jeudi, que des syndicats se sont accordés avec le gouvernement sur un montant de 45 mille FCFA concernant le Salaire minima interprofessionnel garanti (SMIG) au Burkina.

« Nous avons le plaisir d’annoncer que des concertations bipartites entre les Centrales syndicales et le Conseil national du Patronat Burkinabè (CNPB) ont permis aux deux parties de s’accorder sur le montant de quarante-cinq mille (45 000) francs CFA pour la fixation du Salaire minima interprofessionnel garanti (SMIG) », a déclaré le représentant de l’Unité d’action syndicale(UAS), Moussa Diallo.

M. Diallo a précisé que cette somme est en dessous de ce que l’UAS avait demandé en mai 2021 qui était de 60 mille FCFA, mais il reconnait que cette initiative constitue un pas en avant.

Il s’exprimait jeudi à Ouagadougou, à l’occasion la première session extraordinaire de la Commission consultative du Travail(CCT) consacrée, à l’examen de deux projets de textes relatifs au SMIG.

A l’en croire, les discussions au sein de la commission nationale du SMIG qui sera mise en place, à la suite de l’adoption du second- projet de décret, permettront d’améliorer cette revalorisation les prochaines années.

«Nous comptons sur le CNPB et le gouvernement pour la prise de dispositions en vue de ces révisions », a renchéri Moussa Diallo.

Le ministre de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale, Bassolma Bazié, a pour sa part, expliqué que le SMIG n’a pas connu d’évolution malgré le renchérissement du coût de la vie depuis sa création le 29 décembre 2006.

«Le salaire est un élément important dans les relations professionnelles. C’est pourquoi la fixation du SMIG fait l’objet de règlementation », a-t-il ajouté.

Le ministre en charge de la Fonction publique a noté que ces textes visent à améliorer les conditions de vie des travailleurs en participant à l’apaisement du climat social, toute chose qui constitue un gage de productivité des entreprises.

M. Bazié, a exhorté les membres de la commission consultative du travail à un examen sans complaisance des textes qui leur sont soumis.

Agence d’information du Burkina

KSG/no/ata

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