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Houet/Unité de production animale dans les garnisons : 12 personnels de l’armée et de GSP outillés

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Houet/Unité de production animale dans les garnisons : 12 personnels de l’armée et de GSP outillés

Bobo-Dioulasso, (AIB)-La garnison de Bobo-Dioulasso a remis, le mercredi 31 janvier 2024 à Bobo-Dioulasso, des attestations de fin de formation au profit de 12 personnels de l’armée et de Gardes de sécurité pénitentiaire (GSP). Parrainé par l’Ecole nationale de l’élevage et de la Santé animale (ENESA), la formation en unité de production animale a duré 10 jours.

Dans le cadre du projet Initiative présidentielle, le camp Ouézzin Coulibaly de Bobo-Dioulasso et la Maison d’arrêt et de correction de Bobo (MCB) ont bénéficié d’une ferme composée d’un poulailler et d’une bergerie.

Ainsi, pour animer cette ferme, 12 personnels de l’armée et de la Garde de sécurités pénitentiaires (GSP) ont été formés à cet effet. Après 10 jours d’apprentissage, ils ont reçu leurs attestations de fin de formation le mercredi 31 janvier 2024 à Bobo-Dioulasso.

Ce sont six gardes de sécurités pénitentiaires, quatre personnels de l’armée de terre dont une fille, et deux gendarmes dont une fille également, qui ont été bénéficiaires.

Lesdits bénéficiaires sont composés essentiellement de blessés de guerre.

Portée par l’Ecole nationale de l’élevage et de la santé animale (ENESA), avec l’appui financier de la direction générale des grands projets du Burkina, la formation s’est axée sur les techniques d’agriculture, l’embouche bovine, la gestion d’entreprise agricole et les techniques d’élevage de petits ruminants.

Selon le chef du bureau d’Aide à la reconversion civile de Bobo, l’Adjudant-chef Major Ousmane Diallo, la formation s’est bien déroulée car les stagiaires ont suivi avec beaucoup d’engouement les communications.

« Cette formation va permettre aux animateurs des fermes de se doter du savoir-faire nécessaire pour réussir leur mission », a-t-il souligné.

Pour le directeur de l’ENESA, Dr Nouhoun Zampaligré, l’objectif est de doter les casernes bénéficiaires des unités de production, de volailles et de petits ruminants pour servir de lieu d’application et d’apprentissage au bénéfice des différents participants de la formation du bureau d’aide de la reconversion à la vie civile.

« Cette initiative pilote contribuera également à pouvoir promouvoir la production agro-pastorale au sein des casernes », a indiqué Zampaligré.

A l’en croire, cette initiative s’intègre non seulement dans l’initiative présidentielle mais, aussi dans le programme alimentaire militaire et aussi l’offensive agro-pastorale, volet ressources animales.

La volonté pour lui, c’est de produire suffisamment pour les populations afin d’atteindre l’autosuffisance alimentaire et nutritionnelle.

« Au niveau de l’ENESA, nous avons jugé que l’armée dans toute sa composante peut jouer un rôle crucial si toutes les forces sont mobilisées pour participer à la production », a laissé entendre Dr Nouhoun Zampaligré.

Quant au représentant du commandant de la deuxième région militaire, le chef de bataillon Lokpala Kambou, il a invité les bénéficiaires de la formation à s’investir dans le travail afin de réussir leur mission.

« C’est un projet pilote. Vous êtes les premiers qui devez le mettre en application, si vous réussissez vous aurez une lettre de félicitation de la chaîne de commandement mais si vous échouez, vous connaissez aussi », s’est-il adressé au bénéficiaires.

Le contrôleur de sécurité pénitentiaire, Lomboki Bonko, bénéficiaire de la formation, a, pour sa part, exprimé sa satisfaction au regard de la formation reçue.

« Cette formation sciée avec nos attentes car elle va relancer les activités agro-pastorales au niveau des forces armées.

En ce qui concerne les maisons d’arrêt et de correction, elle va apporter un appui aux activités des services de formation professionnelle », s’est-il convaincu.

Agence d’information du Burkina

NN-SP/hb/bz

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