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Boulgou : Des professionnels de média outillés sur les mécanismes de la lutte contre l’extrémisme violent

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Boulgou : Des professionnels de média outillés sur les mécanismes de la lutte contre l’extrémisme violent

Tenkodogo, (AIB)-Une formation sur la prévention de la radicalisation et de la lutte contre l’extrémisme violent, s’est tenue du lundi 20 au mardi 21 mai 2024 à Tenkodogo, au profit des professionnels des médias de la région du Centre-Est, sous la présidence du  secrétaire général de la région du Centre-Est, Sayouba Sawadogo.

La formation des professionnels des médias de la région du Centre-Est, a été organisée par le ministère en charge de la Sécurité à travers son projet « Prévenir et répondre à l’extrémisme violent dans le corridor Atlantique », a été financée par le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD).

Elle s’est déroulée du lundi 20 au mardi 21 mai 2024 à Tenkodogo sous la présidence du secrétaire général de la région du Centre-Est, Sayouba Sawadogo, représentant le gouverneur.

Renforcer les capacités des professionnels des médias exerçant dans les zones d’intervention du projet sur l’extrémisme violent au Burkina Faso, tel est l’objectif de la formation.

Des généralités sur la prévention de la radicalisation et de la lutte contre l’extrémisme violent, le rôle des professionnels des médias dans la prévention de la radicalisation et la lutte contre l’extrémisme violent, ont été entre autres, les points développés.

La participante, Awa Ly/Bilgo, a indiqué que la formation lui a permis de mieux comprendre certaines choses sur l’extrémisme violent et la radicalisation.

« Cet atelier m’a permis de nuancer les deux concepts pour pouvoir améliorer mon langage au niveau du média et d’interpeler tous les acteurs à promouvoir la cohésion sociale, la non-violence afin de bannir l’extrémisme violent dans nos cités. Nous allons appeler  nos auditeurs à l’union et à jouer à la règle du petit colibri», a-t-elle ajouté.

Selon la Directrice Générale des affaires religieuses, coutumières et traditionnelles Mariam Sanogo, leurs attentes sont celles des autorités en charge de la Transition, accompagner la lutte contre l’extrémisme violent au Burkina Faso.

« A travers les différentes actions qu’ils vont mener, cela pourrait contribuer à changer les choses au bénéfice de tous les burkinabés. Cette participation de haut niveau démontre de leur engagement. Avec l’évaluation, je pense qu’ils ont bien compris et sont prêts pour le combat contre le terrorisme, la radicalisation et l’extrémisme violent», a dit Mme Sanogo.

Quant au représentant du PNUD, Moussa Ouédraogo, il a remercié les professionnels des médias qui ont répondu à l’appel.

Pour lui, au regard de la situation sécuritaire du pays et les informations qui sont diffusées sur les réseaux sociaux, il est important que les journalistes soient sensibilisés sur la lutte contre l’extrémisme violent et de la radicalisation afin de pouvoir livrer des informations vraies et justes pour le bonheur de l’ensemble des burkinabés.

« Le Burkina Faso traverse une période d’insécurité. Et il suffit de suivre les réseaux sociaux tels que Facebook, Tik-tok et autres pour voir un certain nombre de messages véhiculés et qui  contribuent à exacerber la situation sécuritaire », a-t-il déploré.

Et cela, a-t-il précisé, a des répercussions très difficiles pour nos communautés. De nos jours, il faut le reconnaitre que les professionnels des médias que vous êtes peuvent jouer un rôle important dans la recherche de la cohésion sociale et le vivre ensemble en aidant à la bonne circulation de l’information vraie.

Le secrétaire général de la région du Centre-Est, Sayouba Sawadogo, a lancé un appel aux femmes et hommes de médias à une synergie d’action à accompagner le gouvernement et ses partenaires dans leurs efforts de reconstruction de la paix et de la cohésion sociale,  gage d’un développement harmonial et durable.

« Je vous exhorte à persévérer dans vos efforts migratoires d’acteurs de paix afin que la cohésion tant recherchée soit une réalité dans notre pays en générale et dans notre région en particulier », a-t-il soutenu.

Il a félicité et remercié les initiateurs de la formation pour la vision de renforcer les capacités des professionnels de médias sur la prévention de la radicalisation et de la lutte contre l’extrémisme violent.

Le projet « Prévenir et répondre à l’extrémisme violent dans le corridor Atlantique », intervient dans les régions du Centre-Est et de l’Est au Burkina Faso, ainsi qu’au Bénin, en Côte-d’Ivoire, au Ghana et au Togo.

Agence d’information du Burkina

AWS/hb/bz

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