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Laurent Gbagbo, une victime illustrative du «média-mensonge», selon le capitaine Traoré

Laurent Gbagbo, une victime illustrative du «média-mensonge», selon le capitaine Traoré
Ouagadougou, 21 juin 2024 (AIB)- Le président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, a indiqué hier jeudi, que la plupart des médias occidentaux, font du média-mensonge, en prenant l’exemple de l’ex-président de la Côte d’Ivoire, Laurent Gbagbo, poussé en 2011 hors du pouvoir, grâce à un appui de l’armée française.

«La plupart (des médias occidentaux) sont des médias menteurs. Ils ont passé le temps à mentir, à manipuler. (…) Vous avez plusieurs exemples. On prend la Côte d’Ivoire. Qui n’a pas détesté Gbagbo à cause des médias occidentaux?

En tout cas, c’est le cas de notre génération. Tellement ils ont menti sur lui, ils ont raconté du n’importe quoi, ils ont mis la pression par l’information que vous finissez par détester la personne.
Ils font un modèle (hideux) de la personne qu’ils vous imposent dans l’esprit et que vous finissez par détester la personne.
On a amené Laurent Gbagbo à la CPI. Après on nous dit qu’il n’est coupable de rien. C’est sérieux ça ?», s’est emporté le 20 juin 2024, le président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré.

En rappel, Laurent Gbagbo, déclaré vainqueur par le Conseil constitutionnel mais vaincu selon la commission électorale à l’élection présidentielle, face à son challenger Alassane Dramane Ouattara, a été arrêté en avril 2011 à Abidjan, lors d’une opération menée avec le soutien des soldats français et les Forces nouvelles (rebelles).

Notons que le chef de l’Etat burkinabè expliquait aux agents de la télévision nationale, les dessous de la campagne mensongère menée durant une semaine, par des politiques, des activistes et des médias occidentaux, faisant croire à une mutinerie au sein de l’armée qui aurait fait fuir le président Traoré hors du Burkina.
Il a appelé la jeunesse africaine et burkinabè en particulier à se désabonner de ces médias dont les reportages lui font « honte ».

«RFI, France 24, Le Monde, Jeune Afrique… sont obligés de faire le travail qu’on leur demande. Ils ne sont pas libres en fait. Ils ne vivent pas de la publicité ou je ne sais quoi. C’est faux, ce sont des gens qui (les) paient», a expliqué le capitaine Ibrahim Traoré.

Agence d’information Information
YOS/ata/ck

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