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CEDEAO et Justice à la Une des quotidiens burkinabè

Burkina-Presse-Revue

CEDEAO et Justice à la Une des quotidiens burkinabè

Ouagadougou, 09 juillet 2024 (AIB)- Les quotidiens de ce mardi traitent de l’ordonnance du tribunal militaire sur la libération de l’avocat Hervé Guy Kam et des décisions du 65e sommet de la CEDEAO à Abuja.

« Conférence des chefs d’états de la CEDEAO : Un plan d’urgence prospectif avec l’AES », écrit à sa Une,le doyen des quotidiens privés, L’observateur Paalga.

Selon L’obs, le 65e sommet de la communauté économique des états de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) s’est tenu le 7 juillet 2024 à Abuja au Nigeria, à l’effet de se pencher sur le retrait annoncé des trois pays de l’Alliance des États du Sahel (AES).

Le doyen des quotidiens privés poursuit que les présidents du Togo, Faure Gnassingbé et du Sénégal,Bassirou Diomaye Faye, ont été désignés comme médiateurs afin de permettre de poursuivre le dialogue avec les dirigeants des trois pays.

Le journal Le Pays, pour sa part, souligne que la conférence a instruit la commission d’élaborer un plan ‘’d’urgence prospectif’’, pour faire face à toutes éventualités dans les relations avec les pays de l’AES.

Dans la même veine, le quotidien d’état Sidwayarapporte les propos des maliens vivants au Burkina Faso sur la création de la confédération de l’Alliances des États du Sahel.

Pour le journal public, le secrétaire général de la communauté malienne à bobo Dioulasso, Lassina Togola, estime que l’AES ne doit pas commettre les mêmes erreurs que la CEDEAO.

Le journal Le Pays, dans un autre registre, revient sur l’affaire Maitre Guy Hervé Kam. « La chambre de contrôle ordonne la libération de l’avocat », titre à sa manchette, le quotidien des 1200 logements.

Le confrère soutien qu’à l’issue d’une audience tenue à hui clos, hier à Ouagadougou, la chambre de contrôle du tribunal militaire a déclaré l’appel des avocats ‘’recevable et bienfondé.

D’après Le Pays, la chambre infirme l’ordonnance de mise en détention provisoire de Me Guy Hervé Kam et ordonne sa mise en liberté, s’il n’est pas détenu pour autre cause.

Aux dire du journal, la justice militaire décide de placer le détenu sous contrôle judiciaire ‘’.

Et L’observateur Paalga de relever qu’il s’agit d’une libération organisée et aménagée selon les conditions qui restent à définir par le juge d’instruction.

Le doyen des quotidiens privées n’oublie pas que le parquet a la possibilité de se pourvoir en cassation et d’ester contre cette ordonnance de libération.

IK/ no/ ata

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