Burkina Faso : vers une meilleure gestion de l’eau et de l’assainissement
Le ministre en charge de l’Environnement, de l’eau et de l’assainissement, Roger Baro, a présidé le 12 juillet 2024, la session annuelle 2024 du groupe thématique national « eau et assainissement » (GTN-EA). Cet événement essentiel pour le suivi et l’évaluation des programmes du secteur a réuni de nombreux acteurs engagés dans la gestion de l’eau et de l’assainissement au Burkina Faso et va permettre de valider le plan d’actions de la stratégie nationale 2024-2026 de l’eau.
En 2023, le sous-secteur de l’eau et de l’assainissement a évolué dans un contexte difficile, marqué par la suspension des accords de financement de certains partenaires et par la dégradation de la situation sécuritaire. Malgré ces obstacles, un taux global moyen de réalisation physique des activités de 70,3% a été atteint, accompagné d’un taux d’exécution financière de 49,2%. Le ministre a salué les efforts consentis tout en appelant à redoubler d’efforts pour améliorer ces performances.
“Cette performance est moyenne et nous interpelle à plus d’efforts et d’innovations. Je salue les sacrifices consentis par les uns et les autres même si les performances atteintes nous interpellent à plus d’efforts pour atteindre les objectifs surtout fournir de l’eau potable et un assainissement de qualité à nos vaillantes populations”, a exhorté le ministre Roger Baro. Il a également invité ses collaborateurs à favoriser la disponibilité de l’eau et des infrastructures sanitaires aux populations à travers des actions concrètes plutôt que de s’enfoncer dans les vains discours.
Roger Baro, ministre de l’environnement, de l’eau et de l’assainissement, président du GTN-EA-©Faso7
La rencontre a donc pour objectif d’apprécier les performances du sous-secteur au 31 décembre 2023 et d’adopter la programmation des activités pour 2024, les discussions portant également sur diverses questions liées au fonctionnement des cinq programmes du sous-secteur. Cette rencontre permettra également d’examiner et de valider le plan d’actions de la Stratégie nationale de l’eau (2024-2026) avant de le soumettre aux échelons supérieurs.
L’UNICEF qui est un partenaire technique et financier du GTN-EA rêve d’un Burkina où hommes, femmes et enfants ont tous accès à l’eau potable et à des infrastructures sanitaires adéquates. “Imaginez un Burkina Faso où chaque enfant, chaque femme et chaque homme, indépendamment de leurs lieux de résidence, a accès à l’eau potable et a des installations sanitaires adéquates ; un Burkina Faso où l’eau est synonyme de vie, de santé et de prospérité. Aujourd’hui nous nous réunissons pour faire un pas de plus vers cette vision”, a souhaité John Egbe Agbor, représentant pays de l’UNICEF au Burkina.
John Agbè Agbor, représentant pays de l’Unicef-©Faso7
Tenant compte des contraintes actuelles, un rapport de programmation 2024 a été élaboré, fixant les cibles à atteindre et présentant les activités prioritaires par programme. Le ministre a insisté sur le réalisme des programmations présentées, exhortant les responsables à des échanges francs et à des propositions concrètes pour garantir l’atteinte des objectifs.
“Au regard du contexte national marqué par le défi sécuritaire et la raréfaction des ressources, je voudrais solennellement engager les responsables de programmes sur le réalisme des programmations présentées”, a-t-il instruit.
Bamboado Edwige OUOBA
Faso7
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