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Burkina Faso : Soirée musicale en hommage à la star congolaise Tabu Ley Rochereau

Les membres de l’Association « Les amis de la musique africaine » et de l’Amicale Tabu Ley Rochereau se sont retrouvés, dans la nuit du 5 au 6 décembre 2020 au bar dancing de la Cité An 2 à Ouagadougou pour rendre hommage à l’« icône Ley », autre surnom de « la star de la rumba congolaise », Tabu Ley Rochereau, décédé en 2013.

« Patriotisme dans les chansons de Rochereau ». C’est autour de ce thème que des papis, mamies, tontons, tanties, mais aussi des jeunes, se sont retrouvés dans la Capitale burkinabè, à l’occasion de la commémoration du 7e anniversaire de la disparition du musicien et homme politique congolais Tabu Ley Rochereau.

« Nous venons de sortir d’une grande élection apaisée. Et donc nous sommes en train de mettre en valeur le vivre-ensemble ici pour signifier que le Burkina Faso restera toujours debout. C’est le 7e anniversaire de la mort de Tabu Ley qui est quand même un grand artiste du monde. Donc sa musique reste toujours dans nos cœurs, dans nos esprits », s’est exprimé le Maire de la Commune de Tanghin Dassouri, Lassané Kiemtoré, parrain du bal.

« Nous avons voulu marquer ce panafricanisme »

Pour le Président de l’Association « Les amis de la musique africaine » et de l’Amicale Tabu Ley Rochereau, Salif Caboret, Rochereau est une icône de la musique africaine, en ce sens qu’il a inspiré même des musiciens burkinabè.

« Il y a des termes, des chansons de Rochereau qui ont été répliqués, pour ne pas dire plagiés, par de nombreux artistes. Mais, je n’en citerai pas… Rochereau a chanté sur les scènes des cinq continents du monde. Il a composé plusieurs centaines de titres. Avant de commencer à chanter, il composait depuis les années 1950. En 1956, il participe à une séance d’enregistrement avec le musicien Grand Kalle (Joseph Kabasele) », a-t-il confié.

Tabu Ley a chanté notamment pour l’amour, la joie, le patriotisme, la cohésion, la paix, la liberté. C’est, selon Salif Caboret, un bon exemple qu’il faut mettre en exergue. « Et comme notre association s’appelle Les amis de la musique africaine, nous avons voulu marquer ce panafricanisme et également les esprits de nos compatriotes », a-t-il ajouté.

« La culture n’a pas de frontière »

Entre autres, l’artiste burkinabè Ali Ponré 1er et le Vice-consul honoraire de la RD Congo au Burkina Faso, Mampuya N’Zinga Patrice, étaient parmi les invités au bal de cette soirée. « Tabu Ley est vraiment une figure de la musique africaine. Il est immortel. Sa musique ne disparaîtra jamais. Et c’est une fierté pour tous. Cela montre que la culture n’a pas de frontière. La culture n’a pas d’ethnie. Nous sommes tous de la même de la grande famille », a soutenu Mampuya N’Zinga Patrice.

En rappel, Tabu Ley Rochereau (aussi écrit Tabuley Rochereau), de son vrai nom Pascal Emmanuel Sinamoyi Tabu Ley, est né le 13 novembre 1940 à Bagata en République démocratique du Congo. Il est décédé le 30 novembre 2013 à Bruxelles en Belgique. En 46 ans de carrière, Tabu Ley Rochereau a composé plus de 3.000 chansons et vendu plusieurs milliers de disques.

La particularité des chansons du père du célèbre rappeur Youssoupha résidait dans le fait qu’elles étaient accompagnées par des arrangements musicaux très soignés. C’est ainsi que souvent, dès leur sortie, les fans s’empressaient de les écouter pour apprécier autant la musique que le message qu’elles transmettent, avant de les adopter et danser sur leur rythme. L’on retrouve également cette particularité dans les chansons de Lutumba de l’OK Jazz.

D’autres tubes de l’homme à retrouver ici

Source : Burkina24.com

Faso24

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