Burkina Faso : Des femmes déplacées internes épargnent plus de 10 millions F CFA grâce au projet GEC
L’association 3INOG a clôturé ce, samedi 27 juillet 2024, la 2e phase du projet Groupe d’épargne communautaire (GEC). Ce projet qui a concerné 413 femmes déplacées internes, a engrangé plusieurs résultats, dont l’épargne de 10 millions de F CFA.
Débuté en 2022 avec 400 femmes, le projet Groupe d’épargne communautaire (GEC) a concerné à sa 2e phase, 413 femmes de 3 régions du Burkina Faso. Il s’agit de la région du Nord avec Ouahigouya, la région de l’Est avec Fada N’Gourma et Gayéri et la région du Centre-Nord avec Kaya.
Selon Fatimata Bouda, Chef de projet Groupe d’épargne communautaire, ce projet a apporté un plus dans la vie de ces femmes et filles.
« La première activité qui est le premier cycle, le résultat a été formidable. Elles ont travaillé et avec le peu de bénéfice qu’elles ont eu, elles ont épargné et ça permis à chacune de réaliser ses objectifs. Leurs actions ont donné le courage à 3 INOG, à reprendre le projet avec plus de la moitié de ces femmes. 213 femmes ont repris le 2e cycle) », a-t-elle expliqué.
« Elles ont pu épargner durant ces 12 mois de cycle, 10 260 500 F CFA », Fatimata Bouda, Chef de projet Groupe d’épargne communautaire.
Ayant pu rembourser les fonds de roulement, 200 femmes ont été sélectionnées pour s’ajouter aux 213 femmes dans les mêmes zones pour un total de 413 femmes pour le second cycle.
« Nous avons des résultat, des témoignages. Elles ont pu épargner durant ces 12 mois de cycle, 10 260 500 F CFA. Ce qui a amené beaucoup à être interdépendantes », a-t-elle ajouté.
A la fin de ce projet, les bénéficiaires ont pu rembourser les fonds de roulement et elles ont pu également faire des épargnes. La plus grosse épargne s’élève à 525 milles F CFA.
Zoomé Djenne est celle qui a épargné 525 milles F CFA en 12 mois.
« Ce projet nous a apporté beaucoup de choses. Nous avons beaucoup de bénéfices. Nous avons su, avec ce projet, qu’épargner a de l’importance », s’est-elle exprimée.
Il faut noter que ce projet a visé les femmes déplacées internes. De l’avis d’Étienne Pitroipa, président de 3INOG, elles ont travaillé sur la base de 10 000 F CFA comme fonds de roulement et la 2e phase a été un accompagnement technique.
« Elles ont travaillé avec ce qu’elles avaient épargné.(…) Au vu des résultats que nous avons pu engranger avec ces femmes, on peut dire, rien n’est impossible », a-t-il affirmé. A travers 3INOG, le message véhiculé est simple, « c’est possible. Il n’y a pas de fatalité », a laissé entendre le président de 3 INOG.
« Elles ont travaillé avec ce qu’elles avaient épargné », Etienne Pitroipa, président de 3 INOG.
En perspective, les responsables de l’ONG envisage le lancement d’une troisième phase du projet. D’autres femmes vont bénéficier de fonds de roulement lors de cette phase à venir.
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