Washington va doper ses capacités militaires au Proche-Orient pour défendre Israël (Pentagone)
Washington, États-Unis
Les Etats-Unis veulent doper leurs capacités militaires défensives au Proche-Orient afin de protéger leurs troupes sur place et leur allié israélien, a indiqué vendredi le Pentagone, en pleine montée des tensions dans la région.
Le ministre de la Défense Lloyd Austin « va prendre plusieurs mesures visant à renforcer la protection des troupes américaines dans la région, à fournir à Israël davantage de soutien et faire en sorte que les Etats-Unis soient préparés à répondre à cette crise en pleine évolution », a détaillé une porte-parole du Pentagone, Sabrina Singh.
Elle n’a pas été plus précise, mais a indiqué qu’il « pourrait s’agir de capacités militaires défensives ».
En accueillant dans la nuit de jeudi à vendredi les Américains libérés par la Russie lors d’un vaste échange de prisonniers, le président Joe Biden s’était dit « très inquiet » de la situation au Proche-Orient tout en exhortant le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu à conclure rapidement un accord de cessez-le-feu dans la bande de Gaza.
Et lors d’un entretien téléphonique plus tôt jeudi, en présence de la vice-présidente Kamala Harris, M. Biden avait assuré à M. Netanyahu que les Etats-Unis étaient « engagés » pour la sécurité de l’Etat hébreu face à « toutes les menaces de l’Iran ».
Selon la Maison Blanche, Ils avaient également « discuté des efforts visant à soutenir la défense d’Israël contre les menaces, dont celles de missiles balistiques et de drones », ce qui pourrait passer par « de nouveaux déploiements d’armements défensifs américains ».
L’Iran et ses groupes alliés préparent leur riposte à l’assassinat mercredi du chef du Hamas Ismaïl Haniyeh, attribué à Israël par le groupe islamiste palestinien, le Hezbollah libanais et Téhéran. Sa mort est survenue au lendemain d’une frappe israélienne ayant tué le chef militaire du Hezbollah, Fouad Choukr, près de Beyrouth.
Ces deux attaques ravivent les craintes d’un élargissement de la guerre à l’ensemble du Moyen-Orient, entre Israël d’une part, l’Iran et les groupes qu’il soutient au Liban, en Syrie, en Irak et au Yémen de l’autre.
Avec AFP