Religion : plus de 250 anciens jécistes réfléchissent à N’Djamena
Ouagadougou, 13 août 2024 (AIB) – Plus de 250 délégués du Réseau des Anciens Jécistes d’Afrique (RAJA) ont réfléchi, du 4 au 9 août 2024 à N’Djamena (Tchad), sur leur contribution à la construction d’un laïcat responsable au service de l’Église et de la société en Afrique. C’était à l’occasion de leur 11ᵉ Assemblée Générale Panafricaine (AGP).
« La contribution du RAJA à la construction d’un laïcat responsable au service de l’Église et de la société en Afrique », tel était le thème de la 11ᵉ Assemblée Générale Panafricaine du Réseau des Anciens Jécistes d’Afrique (RAJA) qui s’est tenue du 4 au 9 août 2024 à N’Djamena, au Tchad.
Le lancement des activités marquant l’AGP s’est déroulé au cours de la messe d’ouverture le dimanche 4 août 2024 à la Cathédrale Notre-Dame de la Paix de N’Djamena, présidée par Mgr Ditangar Goethe Edmond, archevêque métropolitain de N’Djamena.
Le président en exercice du RAJA, Clotaire Deguenon, a indiqué que cette assemblée générale marque le début d’une nouvelle ère au sein du RAJA.
Dans son allocution, il a rappelé que depuis plusieurs années, les AG se déroulent en deux sessions : une session d’étude et une session statutaire.
La première session permet d’actualiser les connaissances des membres dans des domaines spécifiques relatifs à l’actualité et à leur foi.
La seconde session, quant à elle, leur offre l’occasion de s’informer sur la vie du RAJA/pays à travers les rapports présentés, d’ajuster leurs textes et de procéder à l’élection d’un nouveau bureau.
Les plus de 250 délégués présents sont venus de 11 pays, à savoir le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, la Centrafrique, la Côte d’Ivoire, le Gabon, le Kenya, le Tchad et le Togo.
Le Burkina Faso, pays abritant le siège du RAJA, a eu une délégation composée de 10 membres, dont un prêtre et une sœur religieuse.
La première session, qui a duré 2 jours, a débuté par la conférence inaugurale animée par Mgr Joachim Kouraleyo Tarounga, évêque de Moundou.
À sa suite, les différents intervenants qui se sont succédé ont livré des communications sur l’extrémisme violent en Afrique.
Parmi les différentes thématiques abordées, l’on peut retenir, entre autres, la problématique de l’exclusion et de la marginalisation socio-économique et politique des jeunes dans l’espace du Sahel ; l’employabilité des jeunes et leur droit aux services sociaux de base, ainsi que l’éducation aux droits de l’homme comme outil de résilience face à l’extrémisme violent.
Il a aussi été traité le thème de l’impact de l’extrémisme violent sur les femmes à travers la communication « Intégration de la dimension genre dans les efforts de prévention de l’extrémisme violent ».
Des échanges fructueux ont permis aux participants de mieux comprendre les enjeux de la crise au Sahel, ses conséquences ainsi que la nécessité pour tous de s’engager sans ménager d’efforts dans la lutte contre l’extrémisme et le terrorisme en Afrique et, partant, dans le monde.
Agence d’information du Burkina