Société

Burkina Faso : Des jeunes burkinabè analysent les défis de leur engagement dans la consolidation de la paix

L’Institut du genre et du leadership féminin (l’IGLF) en partenariat avec la Fondation Friedrich Ebert a tenu le 17 août 2024, une journée de réflexion sur les défis de l’engagement de la jeunesse à la consolidation de la paix. L’objectif de cette journée consiste à renforcer l’engagement des jeunes dans les initiatives de paix et de sécurité au Burkina Faso.

Dans un contexte où le Burkina Faso rencontre des défis sécuritaires majeurs, et où l’engagement des jeunes en faveur des initiatives de paix est plus que nécessaire, une journée de réflexion a été organisée à l’Autorité du développement intégré des États du Liptako Gourma (ALG).

Les participants issus de plusieurs secteurs tels que la société civile, la sécurité et le monde universitaire ont répondu présents, manifestant ainsi leur engagement pour un Burkina de paix où règnent la cohésion sociale et la stabilité.

Alice Kéré/Nana, présidente de l’IGLF-©Faso7

Selon les dires d’Alice Kéré/Nana, présidente de l’IGLF, l’initiative vise un engagement accru des jeunes afin de trouver des solutions aux défis de la participation des jeunes aux efforts de consolidation de la paix. « L’objectif global est de renforcer notre engagement au niveau des initiatives de paix et de stabilisation. Renforcer parce qu’on est déjà engagé. Ce que nous sommes en train de faire aujourd’hui n’est pas une première initiative, c’est juste un ajout », a-t-elle souligné.

La désinformation,  un défi majeur

La désinformation, le manque d’engagement politique de la part de la jeunesse, les problèmes de gestion des soucis communautaires ont été entre autres relevés comme principaux défis à l’engagement des jeunes en faveur de la paix. La désinformation, a été identifiée comme un mal qui gangrène la jeunesse burkinabè et a fait l’objet d’une conférence inaugurale.

Maitre Ali Traoré, conférencier-©Faso7

 « Comment utiliser l’information pour bâtir la paix, pour bâtir la stabilité, plutôt que de l’utiliser à des fins de compromission de la paix et de la stabilité sociale ? », s’est questionné Me Ali Traoré, conférencier. A cette question, il répondra qu’il est nécessaire, voire capitale « d’agir ensemble pour une information fiable et une paix durable ».

Pour lui, toutes les parties prenantes doivent être impliquées afin de réduire l’impact de la désinformation. « C’est un devoir pour nous en tant que Burkinabè de participer à la construction de notre pays », a-t-il souligné. Partant de là, il estime que la jeunesse à travers les OSC et autres organisations doit jouer sa partition pour le retour de la paix et de la cohésion sociale aux côtés de l’Etat. Et pour cela, elle se doit d’être bien informée afin de mieux décider.

Hamidou Sawadogo, étudiant en sciences politiques-©Faso7

Hamidou Sawadogo, étudiant en sciences politiques, partage cet avis. Ce dernier est convaincu qu’une « culture politique bien solide » pourrait contribuer à renforcer l’engagement des jeunes dans les initiatives de consolidation de la paix. Il s’est engagé à être un relais au sortir de cet atelier afin de sensibiliser les jeunes pour un meilleur engagement au profit de la cause commune.

Cette journée de réflexion entre dans le cadre du programme « Afrique jeunesse pour la paix », de la fondation Friedrich Ebert, une fondation qui limite en faveur de la démocratie sociale, de la paix, et de la solidarité internationale en Afrique. Cette rencontre, loin d’être une simple formalité, a permis aux jeunes de s’exprimer et de s’engager pour un avenir plus stable.

Bamboado Edwige OUOBA

Faso7

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